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Ouverture à Nouakchott d’un Atelier de partage et d’initiation des équipes PRAPS et leurs partenaires à la prise en main de l’outil cartographique d’aide à la décision.

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Sous l’égide du Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) et sous la supervision de l’Unité régionale de Coordination (URC) de la deuxième phase du Projet régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS-2), un atelier d’une importance capitale a été organisé ce matin à Nouakchott. La cérémonie d’ouverture a été présidée par Monsieur Ahmed Benane, le Secrétaire permanent du Comité National du Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CONACILSS) en Mauritanie.
Préalablement à cet atelier, le Dr. Idrissa Diarra, Coordinateur national du PRAPS-2-Mauritanie, a adressé un chaleureux discours de bienvenue aux participants, mettant en exergue la pertinence de cette rencontre et les enjeux cruciaux de l’hydraulique pastorale au Sahel.
Cet atelier, d’une durée de cinq jours, sera dirigé par des experts de l’Institut de Recherches et d’Applications des Méthodes de développement (Iram) ainsi que de l’URC. Son objectif global réside dans le partage des connaissances et l’initiation des équipes du PRAPS-2, ainsi que de leurs partenaires, à l’utilisation de l’outil cartographique d’aide à la décision en hydraulique pastorale au Sahel.
Les participants à cette initiative proviennent des pays du « PRAPS » tels que le Burkina-Faso, le Mali, la Mauritanie, le Sénégal et le Tchad. Parmi eux figurent les coordinateurs de certains de ces pays (Mali, Mauritanie, Niger et Sénégal), les responsables de la Composante 2 (C2), les experts en suivi-évaluation (RSE), l’Expert en Gestion des connaissances et l’informaticien de niveau régional, ainsi que les partenaires impliqués dans la mise en œuvre du Projet dans le domaine de l’hydraulique pastorale, notamment le Ministère de l’Hydraulique et les ingénieurs spécialisés en Génie rural/Génie Civil, entre autres.
Il est à noter que cet atelier fait suite à l’étude hydrogéologique prospective sur la durabilité des points d’eau pastoraux, entreprise en octobre 2022 en collaboration avec les pays du PRAPS et leurs partenaires du Ministère de l’Hydraulique. Cette étude découle des recommandations issues des travaux d’évaluation et de capitalisation de l’expérience des pays en matière d’hydraulique pastorale, menés à la fin de la première phase du PRAPS. Ces travaux ont mis en lumière la nécessité d’améliorer la planification et la mise en place des infrastructures hydrauliques pastorales en ayant un accès plus précis aux connaissances en hydrogéologie et à la caractérisation des ouvrages adaptés à chaque zone hydro-pastorale.
À l’issue de cet atelier, en corrélation directe avec certains des résultats attendus de l’étude précédemment citée, les responsables des composantes 2 et les experts en suivi-évaluation des pays, en collaboration avec l’URC et leurs partenaires du secteur de l’hydraulique, seront en mesure de réaliser diverses requêtes à l’aide de l’outil d’aide à la décision en hydraulique pastorale. De plus, les modalités d’institutionnalisation de cet outil, incluant son intégration institutionnelle, son hébergement, ainsi que les procédures de mise à jour, seront analysés par chaque pays, et des plans d’action seront élaborés.
Enfin, des questions de recherche et d’innovation visant à améliorer la mise en œuvre des politiques en matière d’hydraulique pastorale seront abordées, et des propositions de travaux à réaliser seront formulées dans le cadre des activités des pays du PRAPS-2 et de leurs partenaires dans le secteur de l’hydraulique pastorale.
Il est important de noter que lors de la première phase du PRAPS (2016-2021), le CILSS avait élaboré un recueil des instruments juridiques relatifs au commerce, à partir duquel des actions de formation et de sensibilisation des acteurs avaient été entreprises à partir de 2018 dans chacun des six pays concernés. Toutefois, il subsiste encore une méconnaissance des textes juridiques, tant de la part des acteurs privés que de certains agents des forces de sécurité, et parfois une réticence à les appliquer.

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