ACCRA ACCUEILLE UN ATELIER D’INFORMATION ET DE SENSIBILISATION DE JOURNALISTES SUR LA TRANSHUMANCE ET LE COMMERCE DE BETAIL EN AFRIQUE DE L’OUEST ET AU SAHEL

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   POUR UNE TRANSHUMANCE APAISÉE 16 JOURNALISTES  DE L’ESPACE CILSS ET CEDEAO FORMES

Les conflits en période de transhumance dans les pays d’accueil, inquiètent les Etats. Plusieurs actions notamment les textes juridiques, les campagnes de sensibilisations, les sommets sur la transhumance, ont été tenus, pour pallier ce problème. Malgré ces efforts, plusieurs défis restent encore à relever. Le Comité inter états de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) à travers le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) a lancé en 2018, la 1 ère série de campagnes de sensibilisation au profit des journalistes. En mars 2019, à Lomé se tenait la 2 ème campagne avec un partenaire du CILSS, Acting For Life (AFL) et du 7 au 11 octobre 2019, Accra abrite la 3ème édition du même atelier avec pour cible 16 journalistes de la CEDEAO et du CILSS. L’objectif visé est d’informer davantage les femmes et hommes de média sur la transhumance et le commerce de bétail, afin qu’en acteurs avertis, ils servent de relais à travers les différents médias qu’ils animent.  Leurs diverses contributions serviront à déconstruire les stéréotypes et clichés négatifs sur le pastoralisme.

Le CILSS, coordonne la mise en œuvre de trois projets régionaux tels que le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS), le Programme régional de dialogue et d’investissement pour le pastoralisme et la transhumance au Sahel et dans les pays côtiers (PREDIP) et le Projet « Elevage et Pastoralisme intégré et sécurisé en Afrique de l’Ouest (PEPISAO). Ces projets visent entres autres à terme l’amélioration des conditions de vie des pasteurs et agropasteurs, la stabilité, la transhumance apaisée. Effectivement, de plus en plus  de mouvements de transhumance sont marqués par  de graves incidents dans les zones d’accueil et de transit à cause de plusieurs facteurs notamment le non respect des couloirs de transhumances, l’entrée du bétail  dans les aires protégées, les champs, et la destruction des récoltes. Les pays d’accueil, aussi, instaurent de plus en plus des barrières, aux transhumants pour  diverses raisons dont la réduction des conflits. Le CILSS à travers ces trois projets, fait des plaidoyers au près des pays d’accueil De même, également, les acteurs des médias, les journalistes sont associés à cette cause. Au cours de l’atelier d’Accra, ils seront davantage informés sur les projets du CILSS et sensibilisés sur le pastoralisme, les causes, les autres formes d’élevage dont le ranching. Les journalistes ont par ailleurs évoqué avec les formateurs les difficultés liées à la mobilité du bétail du Sahel vers les pays côtiers, les aspects économiques de la transhumance. En effet, selon l’un des formateurs, Monsieur Samba Diallo, le transhumant dépense en moyenne, 1 23 0000 FCFA (un million deux cent trente mille francs  CFA) durant son parcours de  transhumance.

En rappel le raching a des exigences notamment des pré requis pour sa réussite. Il a été évoqués l’environnement à travers indispensable aux normes en matière de ranching, les besoins alimentaires et hydriques des bovins,… Conditions ne pouvant être remplie du fait de l’espace limité de plusieurs  Etats et de la démographie galopante.

Au programme des:

–  séances théoriques,

– présentations de différents projets et des outils de prévention des conflits,

– rappels en techniques de rédaction journalistes, des comités de rédaction, – collectes de données auprès des différents acteurs présents à Accra dans le cadre d’une série de rencontres dont la 6e Réunion de haut niveau sur la transhumance,

– ateliers de production

– etc.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par Dr Maty Ba-Diao, représentant le Secrétaire Exécutif du CILSS.



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