Gestion des infrastructures du PRAPS

La confiance, cette denrée rare, socle de la bonne gestion des infrastructures dans le PRAPS – Sénégal

Dans la mise en œuvre du projet, plusieurs infrastructures ont été réalisées pour l’atteinte des résultats identifiés.

Au préalable et conformément aux directives de la Banque mondiale, bailleur du projet, suite à un processus participatif une approche d’ingénierie sociale a été déclenché pour aboutir à des accords sociaux.

Ces accords réunissant l’ensemble des parties prenantes au niveau local sont des vecteurs de cohésion sociale et participent de la mise.en oeuvre réussie du projet.

Dans un esprit de bon fonctionnement et de durabilité des investissements et des infrastructures, des Comités de Gestion (COGES) ont été mis en place avant même la fin des travaux. Les membres desdits comités ont eu leurs capacités renforcées pour une bonne appropriation de leurs missions et responsabilités.

Au Sénégal, diverses infrastructures rentrant dans le cadre de la fonctionnalité ont été réalisées. Il s’agit entres autres de marchés à bétail, de magasins de stockage d’aliments bétail de 50-100 t, des unités de transformation laitière, des boutiques pastorales et bornes fontaines gérées exclusivement par les femmes dans les zones pastorales, des forages, des abreuvoirs.

A la présentation des membres des COGES sur les différents sites visités à Médina Salam, Boussoura Ndawène, Patoulane et Altou Fasse, la première question qui vient à l’esprit c’est de savoir comment ils ont été choisis. Les réponses fournies sur l’ensemble des localités sont unanimes par les habitants:  » c’est sur la base de la confiance ».

Les habitants ont mentionné que chacun connaissant tous les habitants des villages parce que vivant au quotidien avec eux, leurs choix sont conduits par leur confiance aux membres qu’ils ont désignés. Ils soulignent qu’ils restent convaincus par les intérêts communs que ces membres ont toujours défendu. Pour eux le faible niveau d’alphabétisation et de compétences en management ne sont pas des handicaps. Ils se sont tous engagés à faciliter la tâche aux COGES au regard des bénéfices qu’ils tirent tous de l’exploitation des infrastructures et autres réalisations.