Recrutement d’un (e) consultant (e) internationale pour l’évaluation à mi-parcours de la phase 2 du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS-2)

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Ouverture d’un atelier de formation dédié à la méthodologie d’organisation et de gestion des réseaux de surveillance épidémiologique des maladies animales

À Nouakchott, s’est ouvert un Atelier régional de formation dédié à la méthodologie d’organisation et de gestion des réseaux de surveillance épidémiologique des maladies animales. Organisé par la Coordination technique de l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) pour le compte du Programme Régional d’Appui au Secteur de l’Élevage dans la région du Sahel, phase 2 (PRAPS-2), responsable de la mise en œuvre de la sous-composante « Assistance technique ciblée » du PRAPS-2, cet atelier, étalé sur cinq jours (du 13 au 17 novembre), vise à contribuer à l’amélioration du fonctionnement des réseaux de surveillance épidémiologique des pays bénéficiaires du PRAPS-2. L’objectif principal est d’optimiser la détection précoce des maladies et d’assurer un suivi spatio-temporel des cas. Environ une trentaine de participants, représentant les pays partenaires du PRAPS (Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad) ainsi que des structures collaboratives telles que le CIRAD et la CEDEAO, prendront part à cet atelier.




Ouverture à Nouakchott d’un Atelier de partage et d’initiation des équipes PRAPS et leurs partenaires à la prise en main de l’outil cartographique d’aide à la décision.

Sous l’égide du Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) et sous la supervision de l’Unité régionale de Coordination (URC) de la deuxième phase du Projet régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS-2), un atelier d’une importance capitale a été organisé ce matin à Nouakchott. La cérémonie d’ouverture a été présidée par Monsieur Ahmed Benane, le Secrétaire permanent du Comité National du Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CONACILSS) en Mauritanie.
Préalablement à cet atelier, le Dr. Idrissa Diarra, Coordinateur national du PRAPS-2-Mauritanie, a adressé un chaleureux discours de bienvenue aux participants, mettant en exergue la pertinence de cette rencontre et les enjeux cruciaux de l’hydraulique pastorale au Sahel.
Cet atelier, d’une durée de cinq jours, sera dirigé par des experts de l’Institut de Recherches et d’Applications des Méthodes de développement (Iram) ainsi que de l’URC. Son objectif global réside dans le partage des connaissances et l’initiation des équipes du PRAPS-2, ainsi que de leurs partenaires, à l’utilisation de l’outil cartographique d’aide à la décision en hydraulique pastorale au Sahel.
Les participants à cette initiative proviennent des pays du « PRAPS » tels que le Burkina-Faso, le Mali, la Mauritanie, le Sénégal et le Tchad. Parmi eux figurent les coordinateurs de certains de ces pays (Mali, Mauritanie, Niger et Sénégal), les responsables de la Composante 2 (C2), les experts en suivi-évaluation (RSE), l’Expert en Gestion des connaissances et l’informaticien de niveau régional, ainsi que les partenaires impliqués dans la mise en œuvre du Projet dans le domaine de l’hydraulique pastorale, notamment le Ministère de l’Hydraulique et les ingénieurs spécialisés en Génie rural/Génie Civil, entre autres.
Il est à noter que cet atelier fait suite à l’étude hydrogéologique prospective sur la durabilité des points d’eau pastoraux, entreprise en octobre 2022 en collaboration avec les pays du PRAPS et leurs partenaires du Ministère de l’Hydraulique. Cette étude découle des recommandations issues des travaux d’évaluation et de capitalisation de l’expérience des pays en matière d’hydraulique pastorale, menés à la fin de la première phase du PRAPS. Ces travaux ont mis en lumière la nécessité d’améliorer la planification et la mise en place des infrastructures hydrauliques pastorales en ayant un accès plus précis aux connaissances en hydrogéologie et à la caractérisation des ouvrages adaptés à chaque zone hydro-pastorale.
À l’issue de cet atelier, en corrélation directe avec certains des résultats attendus de l’étude précédemment citée, les responsables des composantes 2 et les experts en suivi-évaluation des pays, en collaboration avec l’URC et leurs partenaires du secteur de l’hydraulique, seront en mesure de réaliser diverses requêtes à l’aide de l’outil d’aide à la décision en hydraulique pastorale. De plus, les modalités d’institutionnalisation de cet outil, incluant son intégration institutionnelle, son hébergement, ainsi que les procédures de mise à jour, seront analysés par chaque pays, et des plans d’action seront élaborés.
Enfin, des questions de recherche et d’innovation visant à améliorer la mise en œuvre des politiques en matière d’hydraulique pastorale seront abordées, et des propositions de travaux à réaliser seront formulées dans le cadre des activités des pays du PRAPS-2 et de leurs partenaires dans le secteur de l’hydraulique pastorale.
Il est important de noter que lors de la première phase du PRAPS (2016-2021), le CILSS avait élaboré un recueil des instruments juridiques relatifs au commerce, à partir duquel des actions de formation et de sensibilisation des acteurs avaient été entreprises à partir de 2018 dans chacun des six pays concernés. Toutefois, il subsiste encore une méconnaissance des textes juridiques, tant de la part des acteurs privés que de certains agents des forces de sécurité, et parfois une réticence à les appliquer.




Une visite de terrain d’échange entre les équipes PRAPS-2 pour promouvoir le développement de cultures fourragères adaptées aux besoins des pasteurs et des agro-pasteurs.

Dans une démonstration de rigueur scientifique et d’engagement envers l’avancement des cultures fourragères, une visite d’échange de terrain de portée régionale a eu lieu au Sénégal, du 11 au 15 septembre 2023, dans les départements de Thiès, Dagana et Podor. Cette initiative, orchestrée par l’équipe de responsables régionaux et nationaux de la composante 2, « Gestion durable des paysages et amélioration de la Gouvernance du Programme Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel » (PRAPS), vise à créer un cadre propice aux échanges sur les modèles technico-économiques adoptés par les pays participants, dans le but de concrétiser leurs plans d’action pour le développement des cultures fourragères dans le contexte du PRAPS-2. Cette démarche illustre leur engagement indéfectible en faveur d’une meilleure compréhension et d’une action concertée dans ce domaine crucial.

Plus concrètement, cette réunion ambitionne de mettre en lumière les modèles de production fourragère actuellement en cours de développement dans les pays participants. De plus, elle s’attache à forger un consensus concernant les méthodes d’évaluation des coûts de production des fourrages, tout en se penchant sur la question cruciale de l’accessibilité des productions fourragères aux pasteurs et agropasteurs ciblés par le PRAPS-2.

Au cœur de cette rencontre se trouve un espace de partage et de dialogue privilégié, s’appuyant sur les expériences acquises et les enseignements les plus récents issus de la recherche. Les travaux ont également inclus l’examen collectif sur le terrain de quelques initiatives portées par des innovateurs, des agropasteurs et des projets, afin d’analyser leurs systèmes de production, leurs itinéraires techniques et leurs coûts de production. L’objectif final est de concevoir des éléments de feuille de route, adaptés aux besoins spécifiques de chaque pays participant, en vue de préparer la planification des activités et des ressources à inscrire au Programme de Travail et Budget Annuel 2024.

Cette rencontre a rassemblé les Responsables de la Composante 2 du PRAPS, ainsi que des promoteurs de cultures fourragères soigneusement sélectionnés. Cette collaboration s’inscrit dans le cadre d’une action conjointe avec des partenaires de recherche et de mise en œuvre renommés, parmi lesquels l’IRED/ACCEPT, le CORAF, la FAO, l’UEMOA et l’IRAM, mobilisés par la composante 2 régionale du PRAPS2 pour fournir un appui technique essentiel.
En fin de compte, cette visite a permis le partage d’expériences de terrain précieuses pour les pays participants. Elle a également permis de tester et d’améliorer des outils indispensables pour la production de fiches de références technico-économiques, tout en accordant une attention particulière à l’évaluation des coûts de production des différentes cultures fourragères soutenues par le PRAPS2. De plus, les principes et la méthode d’évaluation harmonisée de l’indicateur de résultat de cette sous-composante, à savoir la matière sèche produite par les différentes cultures fourragères, ont été partagés avec les pays, s’appuyant sur les derniers développements de cet indicateur.




Lomé-Togo : La communication Inclusive et Sensible aux Crises et Risques au Centre des Préoccupations

Lomé, Togo – Une semaine d’une importance capitale a pris son envol dans la cité de Lomé, au Togo, du 7 au 11 Août 2023. Il s’agit d’un événement d’une portée régionale, un atelier visant à affiner les compétences dans le domaine de la communication inclusive et sensible aux crises et risques. Cette initiative est le fruit de l’effort conjoint de l’Unité Régionale de Coordination du PRAPS-CILLS et la Banque mondiale.
Le cœur de cette initiative est de renforcer les capacités de spécialistes en communication, issus de divers horizons géographiques. Parmi eux, les experts en communication du PRAPS-2 ainsi que les chargés de communication des Systèmes d’Alerte Précoce (SAP) nationaux. Ensemble, ils sont immergés dans une formation de pointe, axée sur les approches novatrices de communication de risque et de crise, et la conception méthodique des étapes essentielles pour une diffusion efficace de ces messages cruciaux.
L’élément phare qui émerge de cet atelier est sans conteste la communication inclusive. Les participants ont absorbé avec une acuité remarquable l’importance de cette démarche, ainsi que les avantages qu’elle apporte dans le vaste domaine de l’alerte, de la prévention et de la gestion des crises et des risques. Il est à noter que les experts ont également été initiés au développement d’approches innovantes et d’outils sur mesure, de même qu’à la mise en place de canaux de communication pertinents et de messages adaptés, éléments clés pour réussir une communication de crise et de risque inclusive.
Une facette cruciale de cet événement a résidé dans la mise en pratique via des études de cas spécifiques portant sur la communication de crise et de risque inclusive. Ces cas concrets ont offert aux participants l’occasion de mettre en œuvre les connaissances nouvellement acquises et de se familiariser avec les défis épineux et les opportunités florissantes liées à ce type de communication dans des contextes réels.
Les participants, ciblés minutieusement pour leur expertise, représentent une palette diversifiée de nations de la région. Parmi les pays engagés, citons le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad. Leur présence remarquée témoigne de l’engagement résolu de ces nations à accroître leurs compétences en matière de communication dans l’arène complexe de la gestion des crises et des risques.
L’événement, étalé sur sept jours, a marqué une période de consolidation des connaissances et d’échanges fructueux, le tout orienté vers une réponse affûtée aux défis actuels et futurs liés aux crises et aux risques. Cette initiative régionale se dresse fièrement en tant qu’incarnation tangible de la coopération et de la coordination entre les pays, visant à renforcer leur résilience face aux enjeux climatiques et sécuritaires qui se profilent à l’horizon.




Atelier de Validation des Données sur les Conflits liés à l’Accès de l’Élevage Mobile aux Ressources Naturelles : Un Pas Crucial pour la Gestion des Conflits dans la Région des Savanes au Togo

Ce matin à DAPAONG, au Togo, se tient un atelier d’importance capitale pour la gestion des conflits dans la région des savanes. En effet, cet événement rassemble les acteurs clés de la prévention et de la gestion des conflits afin de valider les données collectées sur les problèmes liés à l’accès de l’élevage mobile aux ressources naturelles. L’atelier vise à présenter les résultats d’enquête sur les conflits survenus en 2021 et 2022, concernant l’accès et l’utilisation des ressources naturelles par l’élevage mobile dans la région.

Cet atelier  de validation des données fait suite aux sessions de renforcement des capacités des agents de collecte de données organisées antérieurement au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Mali et au Niger. L’objectif est clair : recueillir les observations et les contributions des participants, qui représentent les parties prenantes impliquées dans la prévention et la gestion des conflits dans la région des savanes.

Au cours de cette journée, les participants présenteront les résultats d’enquête détaillés, fournissant ainsi un aperçu clair de la situation des conflits liés à l’accès et à l’utilisation des ressources naturelles par l’élevage mobile au cours des deux dernières années. Les participants auront l’occasion d’examiner attentivement ces résultats et de partager leurs connaissances et leur expertise afin d’enrichir le rapport d’enquête.

Le rapport provisoire d’enquête sur les conflits, une fois validé à la fin de cet atelier, jouera un rôle essentiel dans la conception de stratégies et de politiques visant à atténuer les tensions dans la région. La gestion durable des ressources naturelles et la promotion d’une coexistence harmonieuse entre les communautés et les éleveurs mobiles dépendent en grande partie des données recueillies et analysées de manière rigoureuse.

Les enjeux sont considérables, et les participants, conscients de leur rôle clé, abordent cette journée avec un fort sentiment d’engagement envers la résolution des conflits. La collaboration et la communication entre toutes les parties prenantes seront essentielles pour aboutir à des solutions durables.

À la fin de cet atelier, les acteurs sortiront probablement avec un sentiment d’optimisme, sachant que leur travail contribuera à jeter les bases d’un avenir plus pacifique et prospère pour la région des savanes au Togo. Il est indéniable que la validation des données collectées sur les conflits liés à l’accès de l’élevage mobile aux ressources naturelles est un pas crucial vers une meilleure gestion de ces défis complexes.




 Un atelier de partage et de planification des options d’investissements digitaux en appui au pastoralisme au Sahel et en Afrique de l’Ouest au bénéfice des six pays du PRAPS-2.

Abidjan, Côte d’Ivoire – Du 19 au 21 juin 2023, s’est tenu à Abidjan un atelier ambitieux visant à exploiter pleinement le potentiel des outils numériques pour répondre aux besoins variés des ménages agropastoraux. Organisé en partenariat avec le Programme SD3C-G5 Sahel et le RBM, cet événement a réuni les acteurs clés du pastoralisme venant de six pays d’Afrique de l’Ouest, dans le cadre du Programme Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel, phase 2 (PRAPS-2).

Onze principaux groupes d’acteurs ont participé à cette rencontre inédite. Parmi eux figuraient les représentants du CILSS/URC-PRAPS-2, les Coordinations nationales du PRAPS-2 et du Programme SD3C, les institutions publiques relevant des Ministères concernés par le PRAPS-2. Des représentants des dispositifs institutionnels de gestion de la transhumance et des institutions publiques chargées de l’élevage, en provenance de trois pays côtiers (Bénin, Côte d’Ivoire, Togo) étaient également présents. Les jeunes innovateurs primés lors des « Hackingdays » organisés par RBM ont enrichi les débats, tout comme les représentants des porteurs d’initiatives digitales dans la gestion du pastoralisme, dont la SNV (CIT numérique, Garbal, MODHEM et DIMA). Les Organisations Pastorales étaient également représentées, tout comme les équipes de facilitation de l’ANSI et de UNCDF, de l’OMSA. Les partenaires techniques et financiers (FIDA, OIM, SNV) se sont joints aux discussions, ainsi que le personnel de la CTR du RBM et des personnes ressources.

L’objectif global de cette rencontre d’envergure était de faciliter les échanges directs entre les acteurs représentant les pays d’intervention du PRAPS-2 et du G5 Sahel, les pays côtiers et les jeunes porteurs d’innovations, en vue de définir les modalités d’accompagnement des États dans la mise en œuvre de solutions numériques adaptées aux besoins des familles d’éleveurs. En fournissant des informations pertinentes, l’atelier cherchait également à améliorer la prise de décisions publiques concernant le secteur de l’élevage.

La cérémonie d’ouverture, présidée par le Dr Jean-Pierre Konan Banny, Conseiller Technique du Ministre des Ressources Animales et Halieutiques (MIRAH) de la République de Côte d’Ivoire, a été marquée par la présence de personnalités telles que Dr Edwige Yaro Botoni, Coordonnatrice Régionale du PRAPS-2 et Représentante du Secrétaire Exécutif du CILSS, Monsieur Kouldjim Guidio, Chef du Département Résilience au Secrétariat Exécutif du G5 Sahel et Coordonnateur du Programme SD3C, ainsi que Monsieur Boureima Dodo, Président du Bureau du Conseil d’Administration du RBM.

Le Président du Conseil d’Administration du RBM a souligné l’importance de cette rencontre, qui permet l’interconnexion entre développeurs d’innovations numériques, acteurs du secteur privé, personnel des institutions publiques et responsables des États. Selon lui, l’atelier offre l’opportunité de transformer les produits digitaux innovants en outils opérationnels pour renforcer les filières d’élevage et améliorer la gestion de la mobilité pastorale.

Le Coordonnateur du Programme SD3C et Représentant du Secrétaire Exécutif du G5 Sahel a rappelé que pour relever les défis auxquels font face les communautés pastorales, il est essentiel de valoriser les innovations technologiques, y compris les applications digitales offrant des fonctionnalités pertinentes.

La Coordonnatrice régionale du PRAPS-2 a salué la fructueuse collaboration entre les institutions régionales, notamment le CILSS, le G5 Sahel et les organisations socio-professionnelles pastorales. Cette initiative commune vise à promouvoir les innovations digitales au profit du secteur pastoral, jouant un rôle vital dans l’économie de la sous-région. Elle a souligné que l’objectif ultime de l’atelier était d’aider chaque pays à élaborer un plan d’actions dédié aux investissements digitaux et de définir les modalités d’accompagnement pour la mise en œuvre des solutions numériques retenues.

Dans son discours d’ouverture au nom du Ministre des Ressources Animales et Halieutiques (MIRAH) de la République de Côte d’Ivoire, le Dr Jean-Pierre Konan Banny a rappelé l’importance cruciale du secteur de l’élevage dans le renforcement de la résilience des communautés pastorales et la préservation des écosystèmes. Il a mis en avant les défis complexes auxquels le secteur fait face, tels que la croissance démographique rapide, la montée des conflits et l’expansion de l’insécurité. Face à ces enjeux, les pouvoirs publics ouest-africains ont la responsabilité de trouver des solutions novatrices et durables pour protéger les moyens d’existence des éleveurs et préserver leur mode de vie. Les investissements digitaux offrent des perspectives prometteuses pour avancer dans cette voie, a-t-il conclu.




Le Sous-comité technique régional en santé animale (SCTRSA) du PRAPS-2 organise sa deuxième réunion

Abidjan, Côte d’Ivoire – C’est avec une ambiance empreinte de sérieux et d’enthousiasme que s’est ouverte ce matin à Abidjan la deuxième réunion du sous-comité technique régionale en santé animale de la Phase 2 du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS-2). Les délégués venus de plusieurs pays de la région se sont rassemblés pour discuter des enjeux cruciaux liés à la santé animale, dans un effort collectif visant à améliorer la condition des animaux et à lutter contre les maladies qui les menacent.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par trois discours d’ouverture, qui ont posé le ton de cette importante réunion. Madame la coordonnatrice régionale du PRAPS-2, Dr Edwige BOTONI YARO, a tout d’abord adressé un chaleureux mot de bienvenue aux participants. Elle a souligné l’importance de l’engagement collectif dans la lutte contre les problèmes de santé animale qui touchent de nombreux pays de la région.

Le représentant de l’Organisation mondiale de la santé animale, le Prof. Idriss Oumar Alfaroukh, a ensuite pris la parole pour souligner l’importance du travail conjoint entre les nations pour prévenir et contrôler les maladies animales. Il a rappelé que les maladies telles que la Péripneumonie Contagieuse des Bovins (PPCB) et la Peste des Petits Ruminants (PPR) peuvent avoir un impact dévastateur sur les économies locales et régionales, ainsi que sur la sécurité alimentaire des populations.

Enfin, le discours officiel d’ouverture a été prononcé par Dr Joseph SAVADOGO, représentant du CRSA/CEDEAO, qui a souligné l’engagement continu de la CEDEAO dans la lutte contre les maladies animales. Il a également encouragé les participants à collaborer étroitement au cours des trois jours d’échanges afin de trouver des solutions durables pour financer les programmes de lutte contre les maladies prioritaires.

Au cœur des discussions de cette réunion se trouve le thème technique du SCTRSA : la « Pérennisation des investissements dans la santé animale ». Les participants examineront l’état actuel des différentes sources de financement pour les activités de lutte contre la PPCB et la PPR dans les pays du PRAPS. L’objectif est de déterminer les besoins de financement supplémentaires nécessaires pour couvrir les Programmes Nationaux Stratégiques (PNS) relatifs à ces deux maladies prioritaires.

Le Sous-Comité Technique Régional en Santé Animale (SCTRSA) est un organe de gouvernance dédié spécifiquement au suivi de la mise en œuvre des activités de la composante santé animale du PRAPS-2. Il vise à suivre les avancées en matière d’amélioration de la santé animale et de contrôle des médicaments vétérinaires, deux aspects fondamentaux du projet. De plus, le SCTRSA favorise les échanges entre tous les acteurs du sous-secteur et positionne le PRAPS-2 dans le contexte plus large de la santé animale dans la région.

Les travaux de cette réunion promettent d’être riches en échanges et en collaborations fructueuses pour le bien-être des animaux de la région du Sahel. Les délégués repartiront, sans nul doute, avec des idées novatrices et des stratégies concertées pour assurer un avenir plus sain et plus prospère pour




Un dispositif unique de suivi -évaluation pour le PRAPS-2

L’atelier régional de formation des responsables en suivi-évaluation et informaticiens sur le dispositif unique de suivi-évaluation du PRAPS-2, intégrant un Système d’Information Géographique (SIG) dynamique, a débuté aujourd’hui au Millénium Hôtel de Bamako. Cet événement, qui se déroulera du 08 au 17 mai 2013, est organisé par l’Unité de Coordination Régionale du Projet de Renforcement de la Résilience Agro-Sylvo-Pastorale au Sahel (UCR PRAPS/CILSS).

La mise en place de ce dispositif unique de suivi-évaluation a été confiée au bureau d’étude Bluesquare, tandis que la conceptualisation a été réalisée selon un processus participatif avec l’accompagnement d’un consultant international en suivi-évaluation. Afin de garantir une transition fluide vers ce nouveau dispositif, l’étape suivante cruciale consiste à valider le système et à renforcer les capacités des responsables en suivi-évaluation du projet.

L’objectif général de cet atelier est double : d’une part, valider le nouveau dispositif proposé par le bureau d’études adjudicataire et, d’autre part, renforcer les compétences des responsables en suivi-évaluation et informaticiens du projet pour une prise en main rapide du dispositif. Celui-ci combine un Système d’Information Géographique (SIG) dynamique, capable de produire des cartes interactives et des tableaux de bord simplifiés (Dashboard) avec la possibilité d’exportation sous différents formats tels que JPG, PDF et CSV.

La cérémonie d’ouverture de cette rencontre a été présidée par le représentant du Secrétaire Exécutif du CILSS, en présence du Directeur Général de l’Institut du Sahel (INSAH) ainsi que du Coordinateur National de PRAPS-2-Mali et du Secrétaire permanent du CONACILSS.

Plus d’une trentaine de cadres du projet et du CILSS prennent part à cet atelier, parmi lesquels les Coordinateurs, les Responsables du Suivi et de l’Évaluation (RSE), les informaticiens, les assistants en suivi-évaluation des pays PRAPS, ainsi que les coordinateurs de l’Observatoire du Mali pour la Sécurité Alimentaire (OMSA) et du Comité Régional de Sécurité Alimentaire (CRSA).

La technologie jouant un rôle essentiel dans cette formation, la coordinatrice régionale de l’UCR/PRAPS-2/CILSS, le consultant international en suivi-évaluation et d’autres cadres des pays participant au PRAPS-2 suivent cette formation en ligne depuis leurs pays de résidence.

Ce rendez-vous marque une étape déterminante dans le déploiement du dispositif unique de suivi-évaluation du PRAPS-2, offrant des perspectives prometteuses pour renforcer la résilience agro-sylvo-pastorale au Sahel et contribuer à un développement durable dans la région.




Cérémonie de sortie de la sixième promotion des étudiants en Master en Pastoralisme : 26 nouveaux diplômés prêts à relever les défis sahéliens

NIAMEY, 27 AVRIL 2023 – Le centre régional d’AGRHYMET de Niamey a été le théâtre d’une cérémonie mémorable ce jeudi 27 avril 2023, marquant la sortie de la sixième promotion des étudiants en Master en Pastoralisme. Au total, 26 étudiants se sont vus remettre leur parchemin au cours d’un événement prestigieux, placé sous le haut patronage du Secrétaire Général Adjoint, représentant le Ministre de l’Agriculture, Monsieur Instack Ibrahima. La cérémonie a également été honorée par la présence éminente du Secrétaire Exécutif du CILSS, le Dr Abdoulaye Mohamadou, du Directeur Général d’AGRHYMET, le Dr Mohalmadou Hamadoun, ainsi que de l’Expert en Développement Institutionnel et Gestion des Connaissances, Monsieur Ngaye Tordina, représentant la Coordonnatrice Régionale du PRAPS-2, accompagnés de plusieurs autres invités de marque.

La réussite de cette formation en Master en Pastoralisme a été rendue possible grâce à un partenariat solide entre le PRAPS-CILSS et le Centre Régional AGRHYMET, bénéficiant du soutien financier de la Banque mondiale.

Le Master en Pastoralisme : une formation pour relever les défis du sahel

Le programme du Master en Pastoralisme vise à renforcer les capacités des cadres sahéliens pour faire face aux nouveaux défis liés au pastoralisme dans les pays bénéficiaires du PRAPS. L’originalité de cette formation réside dans son approche transversale, systémique et pluridisciplinaire, combinant les sciences de la vie et de la terre aux sciences humaines.

Cette promotion de 26 étudiants porte à 129 le nombre total d’étudiants formés en Master Pastoralisme, dont 84 ont été financés ou cofinancés par le PRAPS-CILSS. Au fil des presque 5 années de formation, le Centre Régional d’AGHYMET a formé un impressionnant effectif de 1 757 diplômés, comprenant 909 techniciens supérieurs, 538 Masters et 310 ingénieurs.

Un historique de soutien et de financement

Le Directeur Général d’AGRHYMET a rappelé que la formation en Master en Pastoralisme avait débuté en 2017, bénéficiant du soutien intégral du PRAPS-1 de la Banque mondiale qui avait financé les deux premières promotions. Par la suite, le financement de cette formation a été assuré par divers projets tels que le Projet Régional de Dialogue et d’Investissement pour le Pastoralisme et la Transhumance au Sahel et dans les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest (PREDIP) de l’Union Européenne, qui a co-financé la troisième promotion, et le projet de Développement Durable des Exploitations Pastorales du Sahel (PDEPS), financé par la Banque Islamique avec l’appui du PRAPS.

Le PRAPS : une vision pour le futur du pastoralisme au Sahel

Le PRAPS est une concrétisation de la déclaration de Nouakchott de 2013, qui vise à sécuriser les modes d’existence et les moyens de production des populations pastorales. Son objectif est d’accroître le produit brut des activités d’élevage d’au moins 30% dans les six pays concernés (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad) au cours des cinq prochaines années, avec une perspective d’augmentation significative des revenus des pasteurs sur un horizon de 5 à 10 ans.

Des encouragements pour les nouveaux diplômés

Lors de cette cérémonie mémorable, l’Expert en Développement Institutionnel et Gestion des Connaissances du PRAPS-2, Monsieur Ngaye Tordina, a conseillé aux jeunes diplômés de faire preuve de courage face à la réalité du terrain. Il les a encouragés à construire leur avenir sur de nouvelles bases, en saisissant les opportunités présentes dans leur domaine. Il a souligné leur potentiel pour contribuer au développement du pastoralisme dans la région, et leur capacité à influencer positivement les efforts à venir dans ce secteur crucial.

Le Secrétaire Exécutif du CILSS, le Dr Abdoulaye Mohamadou, a également exhorté les jeunes à être compétitifs dans la vie active, les appelant à jouer un rôle essentiel dans le développement du pastoralisme dans leurs pays respectifs. Il a exprimé de grands espoirs quant aux transformations futures dans ce domaine, alors que le pastoralisme est en constante évolution et questionnement concernant son avenir.

Cette cérémonie de sortie de la sixième promotion des étudiants en Master en Pastoralisme marque une étape importante dans le renforcement des capacités pour faire face aux défis du pastoralisme au Sahel. Elle témoigne de l’engagement et de la coopération entre le PRAPS-CILSS, le Centre Régional AGRHYMET et la Banque mondiale pour soutenir cette filière cruciale dans la région. Les nouveaux diplômés portent désormais l’espoir de contribuer activement à la prospérité et au développement durable des communautés pastorales sahéliennes.