Recrutement d’un (e) consultant (e) internationale pour l’évaluation à mi-parcours de la phase 2 du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS-2)

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Ouverture d’un atelier de formation dédié à la méthodologie d’organisation et de gestion des réseaux de surveillance épidémiologique des maladies animales

À Nouakchott, s’est ouvert un Atelier régional de formation dédié à la méthodologie d’organisation et de gestion des réseaux de surveillance épidémiologique des maladies animales. Organisé par la Coordination technique de l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) pour le compte du Programme Régional d’Appui au Secteur de l’Élevage dans la région du Sahel, phase 2 (PRAPS-2), responsable de la mise en œuvre de la sous-composante « Assistance technique ciblée » du PRAPS-2, cet atelier, étalé sur cinq jours (du 13 au 17 novembre), vise à contribuer à l’amélioration du fonctionnement des réseaux de surveillance épidémiologique des pays bénéficiaires du PRAPS-2. L’objectif principal est d’optimiser la détection précoce des maladies et d’assurer un suivi spatio-temporel des cas. Environ une trentaine de participants, représentant les pays partenaires du PRAPS (Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad) ainsi que des structures collaboratives telles que le CIRAD et la CEDEAO, prendront part à cet atelier.




Le PRAPS – 2 Tchad lance une initiative d’enregistrement et de délivrance d’actes civils destinée aux pasteurs et agro-pasteurs. »

Le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS 2) au Tchad, en collaboration avec l’Agence Nationale des Titres Sécurisés (ANATS), a lancé une campagne d’enrôlement le 12 novembre 2023 dans le campement Choukhara, situé à 50 km du département d’Albiya dans la province de Wadi Fira. L’objectif de cette initiative est d’améliorer l’accès des pasteurs et agro-pasteurs au registre social unifié et à l’état civil, garantissant ainsi leurs droits fondamentaux tels que l’accès aux actes d’état civil, l’enrôlement dans le registre social unifié, et l’accès aux services sociaux de base. La mobilisation de la communauté, stimulée par une tournée d’information, a été significative, avec des résidents cherchant à obtenir des actes d’état civil, tels que des actes de naissance et des cartes d’identité nationale. Des bénéficiaires, comme Hadjo Hamid Abdoulaye, ont exprimé leur joie après avoir obtenu rapidement les documents lors de l’enrôlement. Le projet vise à remettre des actes d’état civil à environ 3000 pasteurs et agro-pasteurs de la province de Wadi Fira, contribuant ainsi à garantir l’accès aux droits fondamentaux de cette communauté.




Ouverture à Nouakchott d’un Atelier de partage et d’initiation des équipes PRAPS et leurs partenaires à la prise en main de l’outil cartographique d’aide à la décision.

Sous l’égide du Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) et sous la supervision de l’Unité régionale de Coordination (URC) de la deuxième phase du Projet régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS-2), un atelier d’une importance capitale a été organisé ce matin à Nouakchott. La cérémonie d’ouverture a été présidée par Monsieur Ahmed Benane, le Secrétaire permanent du Comité National du Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CONACILSS) en Mauritanie.
Préalablement à cet atelier, le Dr. Idrissa Diarra, Coordinateur national du PRAPS-2-Mauritanie, a adressé un chaleureux discours de bienvenue aux participants, mettant en exergue la pertinence de cette rencontre et les enjeux cruciaux de l’hydraulique pastorale au Sahel.
Cet atelier, d’une durée de cinq jours, sera dirigé par des experts de l’Institut de Recherches et d’Applications des Méthodes de développement (Iram) ainsi que de l’URC. Son objectif global réside dans le partage des connaissances et l’initiation des équipes du PRAPS-2, ainsi que de leurs partenaires, à l’utilisation de l’outil cartographique d’aide à la décision en hydraulique pastorale au Sahel.
Les participants à cette initiative proviennent des pays du « PRAPS » tels que le Burkina-Faso, le Mali, la Mauritanie, le Sénégal et le Tchad. Parmi eux figurent les coordinateurs de certains de ces pays (Mali, Mauritanie, Niger et Sénégal), les responsables de la Composante 2 (C2), les experts en suivi-évaluation (RSE), l’Expert en Gestion des connaissances et l’informaticien de niveau régional, ainsi que les partenaires impliqués dans la mise en œuvre du Projet dans le domaine de l’hydraulique pastorale, notamment le Ministère de l’Hydraulique et les ingénieurs spécialisés en Génie rural/Génie Civil, entre autres.
Il est à noter que cet atelier fait suite à l’étude hydrogéologique prospective sur la durabilité des points d’eau pastoraux, entreprise en octobre 2022 en collaboration avec les pays du PRAPS et leurs partenaires du Ministère de l’Hydraulique. Cette étude découle des recommandations issues des travaux d’évaluation et de capitalisation de l’expérience des pays en matière d’hydraulique pastorale, menés à la fin de la première phase du PRAPS. Ces travaux ont mis en lumière la nécessité d’améliorer la planification et la mise en place des infrastructures hydrauliques pastorales en ayant un accès plus précis aux connaissances en hydrogéologie et à la caractérisation des ouvrages adaptés à chaque zone hydro-pastorale.
À l’issue de cet atelier, en corrélation directe avec certains des résultats attendus de l’étude précédemment citée, les responsables des composantes 2 et les experts en suivi-évaluation des pays, en collaboration avec l’URC et leurs partenaires du secteur de l’hydraulique, seront en mesure de réaliser diverses requêtes à l’aide de l’outil d’aide à la décision en hydraulique pastorale. De plus, les modalités d’institutionnalisation de cet outil, incluant son intégration institutionnelle, son hébergement, ainsi que les procédures de mise à jour, seront analysés par chaque pays, et des plans d’action seront élaborés.
Enfin, des questions de recherche et d’innovation visant à améliorer la mise en œuvre des politiques en matière d’hydraulique pastorale seront abordées, et des propositions de travaux à réaliser seront formulées dans le cadre des activités des pays du PRAPS-2 et de leurs partenaires dans le secteur de l’hydraulique pastorale.
Il est important de noter que lors de la première phase du PRAPS (2016-2021), le CILSS avait élaboré un recueil des instruments juridiques relatifs au commerce, à partir duquel des actions de formation et de sensibilisation des acteurs avaient été entreprises à partir de 2018 dans chacun des six pays concernés. Toutefois, il subsiste encore une méconnaissance des textes juridiques, tant de la part des acteurs privés que de certains agents des forces de sécurité, et parfois une réticence à les appliquer.




Le Niger en première ligne pour éradiquer la Péripneumonie Contagieuse Bovine et la Peste des Petits Ruminants d’ici 2030.

Dans une démonstration éclatante de détermination, le Niger a officiellement lancé sa campagne de vaccination de masse contre la Péripneumonie Contagieuse Bovine (PPCB) et la Peste des Petits Ruminants (PPR) le 15 décembre 2023. Le Ministre en charge de l’Élevage a donné le coup d’envoi dans la commune urbaine de Birni N’Konni, marquant le début d’un effort national d’envergure pour éradiquer ces deux épizooties dévastatrices.
Les Plans Nationaux Stratégiques (PNS-PPCB et PNS-PPR) adoptés par le Niger témoignent de son engagement indéfectible à mettre fin à la propagation de ces maladies animales prioritaires. L’objectif ambitieux est de parvenir à l’éradication de la PPR d’ici à 2030, tout en contrôlant fermement la PPCB. Ces épizooties constituent un défi majeur pour le cheptel au Niger, et leur éradication est cruciale pour la sécurité alimentaire et le bien-être des communautés dépendantes de l’élevage.
La Direction Générale des Services Vétérinaires (DGSV) a pris l’initiative de superviser cette campagne de vaccination 2022-2023 avec un objectif clair : garantir que les bonnes pratiques de vaccination sont suivies à la lettre dans toutes les régions du pays. Cette mission de suivi ne laisse aucune place au hasard, englobant la vérification des conditions d’entreposage des vaccins PPR et PPCB à chaque étape de la chaîne d’approvisionnement, du niveau central jusqu’au pied de l’animal.
Le contrôle rigoureux de la chaîne d’approvisionnement sur le terrain, la reconstitution des vaccins et l’acte vaccinal effectués par les équipes de vaccination, ainsi que la gestion minutieuse de l’enregistrement des données vaccinales, sont autant de pierres angulaires de cette opération d’envergure. Les services départementaux jouent un rôle essentiel dans la transmission de ces données via KoboToolBox, assurant une surveillance efficace.
Cependant, la campagne ne se limite pas aux aspects techniques. Elle est également l’occasion d’évaluer la mobilisation des éleveurs et de recenser les défis rencontrés sur le terrain. Ces informations cruciales seront utilisées pour adapter les stratégies en cours de route, garantissant ainsi le succès de la campagne.
À l’issue de ces missions de supervision à l’échelle nationale, un rapport exhaustif est établi pour documenter l’état de mise en œuvre de la campagne de vaccination 2022-2023. Ce rapport servira de base pour évaluer les progrès réalisés dans la lutte contre la PPCB et la PPR, tout en jetant les bases d’un avenir où ces épizooties ne représenteront plus une menace pour le cheptel nigérien.
En fin de compte, cette campagne de vaccination est bien plus qu’une simple opération technique ; elle incarne la volonté résolue du Niger de protéger ses ressources animales, d’assurer la sécurité alimentaire et de réaliser des progrès significatifs vers l’éradication de la PPR d’ici 2030. C’est un engagement qui mérite notre admiration et notre soutien, car il démontre que le Niger prend des mesures audacieuses pour bâtir un avenir plus sûr et plus prospère pour ses citoyens et son bétail.




Signature d’une Convention de Partenariat entre le PRAPS-2-Tchad et l’École Inter-États des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar

Dans un événement empreint de solennité, témoin de l’engagement profond envers les enjeux cruciaux liés à l’élevage et à la production animale, le PRAPS-2-Tchad et l’École Inter-États des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar ont scellé, cet après-midi, une collaboration prometteuse destinée à façonner l’avenir de la médecine vétérinaire au Tchad.
L’objectif premier de cette convention réside dans la formalisation de la volonté commune des deux entités de mettre en place un partenariat stratégique, orienté vers l’édification d’un socle académique solide pour la formation initiale des futurs docteurs vétérinaires. Ces futurs praticiens seront recrutés grâce aux initiatives du PRAPS-2-Tchad, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives à la profession au Tchad.
Cette convention, d’une durée de quatre années, marque une étape significative dans l’histoire de la formation vétérinaire dans la région. Le PRAPS-2-Tchad, en tant qu’entité gestionnaire de cette collaboration fructueuse, s’engage à inscrire dix professionnels tchadiens, forts d’une expérience professionnelle de cinq à dix années, en troisième année de cursus universitaire dès l’année académique 2023-2024.
De son côté, l’école Inter-États des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar, établissement de renom, assume pleinement sa responsabilité dans le cadre de cette convention. Elle s’engage à dispenser une formation de haute qualité, parfaitement adaptée aux domaines de compétences spécifiques des professionnels tchadiens en question, garantissant ainsi une formation de pointe et répondant aux normes internationales.
La concrétisation de ce précieux accord de partenariat s’est faite par la signature des représentants des deux institutions majeures impliquées. Au bas du document, le Coordinateur National du PRAPS-2-Tchad, Monsieur Yacoub Ibrahin Djouma, et le Professeur Yalacé Yamba KABORET, Directeur Général de l’école Inter-États des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar, ont apposé leur signature, symbolisant ainsi le début d’une collaboration prometteuse et porteuse d’espoir pour l’avenir de la médecine vétérinaire au Tchad.
La solennité de l’événement était palpable lors de la cérémonie de signature, qui s’est tenue en présence du Professeur Abderahim Awat Atteib, Ministre de l’Élevage et des Productions Animales. Le Professeur Atteib a suivi attentivement les développements de cette cérémonie, démontrant ainsi son engagement profond envers les enjeux cruciaux liés à l’élevage et à la production animale. Sa présence a conféré à cet événement un caractère officiel et solennel, soulignant l’importance des décisions prises et des engagements pris.
Il convient de rappeler que dans le cadre des acquis du PRAPS Tchad, phase 1, visant à soutenir la formation dans le domaine de la santé, dix étudiants ont eu l’opportunité de parfaire leurs compétences au sein de cette prestigieuse institution scolaire, jetant ainsi les bases d’une coopération fructueuse qui trouve aujourd’hui son apogée dans cette nouvelle convention.




Une visite de terrain d’échange entre les équipes PRAPS-2 pour promouvoir le développement de cultures fourragères adaptées aux besoins des pasteurs et des agro-pasteurs.

Dans une démonstration de rigueur scientifique et d’engagement envers l’avancement des cultures fourragères, une visite d’échange de terrain de portée régionale a eu lieu au Sénégal, du 11 au 15 septembre 2023, dans les départements de Thiès, Dagana et Podor. Cette initiative, orchestrée par l’équipe de responsables régionaux et nationaux de la composante 2, « Gestion durable des paysages et amélioration de la Gouvernance du Programme Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel » (PRAPS), vise à créer un cadre propice aux échanges sur les modèles technico-économiques adoptés par les pays participants, dans le but de concrétiser leurs plans d’action pour le développement des cultures fourragères dans le contexte du PRAPS-2. Cette démarche illustre leur engagement indéfectible en faveur d’une meilleure compréhension et d’une action concertée dans ce domaine crucial.

Plus concrètement, cette réunion ambitionne de mettre en lumière les modèles de production fourragère actuellement en cours de développement dans les pays participants. De plus, elle s’attache à forger un consensus concernant les méthodes d’évaluation des coûts de production des fourrages, tout en se penchant sur la question cruciale de l’accessibilité des productions fourragères aux pasteurs et agropasteurs ciblés par le PRAPS-2.

Au cœur de cette rencontre se trouve un espace de partage et de dialogue privilégié, s’appuyant sur les expériences acquises et les enseignements les plus récents issus de la recherche. Les travaux ont également inclus l’examen collectif sur le terrain de quelques initiatives portées par des innovateurs, des agropasteurs et des projets, afin d’analyser leurs systèmes de production, leurs itinéraires techniques et leurs coûts de production. L’objectif final est de concevoir des éléments de feuille de route, adaptés aux besoins spécifiques de chaque pays participant, en vue de préparer la planification des activités et des ressources à inscrire au Programme de Travail et Budget Annuel 2024.

Cette rencontre a rassemblé les Responsables de la Composante 2 du PRAPS, ainsi que des promoteurs de cultures fourragères soigneusement sélectionnés. Cette collaboration s’inscrit dans le cadre d’une action conjointe avec des partenaires de recherche et de mise en œuvre renommés, parmi lesquels l’IRED/ACCEPT, le CORAF, la FAO, l’UEMOA et l’IRAM, mobilisés par la composante 2 régionale du PRAPS2 pour fournir un appui technique essentiel.
En fin de compte, cette visite a permis le partage d’expériences de terrain précieuses pour les pays participants. Elle a également permis de tester et d’améliorer des outils indispensables pour la production de fiches de références technico-économiques, tout en accordant une attention particulière à l’évaluation des coûts de production des différentes cultures fourragères soutenues par le PRAPS2. De plus, les principes et la méthode d’évaluation harmonisée de l’indicateur de résultat de cette sous-composante, à savoir la matière sèche produite par les différentes cultures fourragères, ont été partagés avec les pays, s’appuyant sur les derniers développements de cet indicateur.




Le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS-2) : Un Engagement en Faveur de la Santé Animale et du Bien-être des Éleveurs.

Le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS-2) : Un Engagement en Faveur de la Santé Animale et du Bien-être des Éleveurs.
Dans le vaste désert du Sahel, où les troupeaux de bétail sont la principale source de subsistance pour de nombreuses communautés, la santé animale est cruciale. Le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS-2), en cours de mise en œuvre depuis 2022 jusqu’en 2027, s’avère être une initiative vitale pour renforcer la santé animale et améliorer les conditions de vie des éleveurs dans six pays membres. Cette entreprise ambitieuse, appuyée par des coordinations techniques au Comité Régional en Santé Animale (CRSA) et à l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OMSA), met en avant une série d’activités visant à transformer la santé animale dans la région.

La mise en œuvre des activités du PRAPS-2 est gérée par les pays membres eux-mêmes, en collaboration avec leurs Services vétérinaires appropriés, en vue de garantir la cohérence et la complémentarité. Les coordinations régionales, supervisées par l’OMSA et le CRSA, fournissent un appui technique essentiel aux programmes nationaux, en répondant aux besoins exprimés par les pays. Ces activités couvrent un large éventail de domaines, tels que la prophylaxie des maladies prioritaires, la gestion des données épidémiologiques grâce au système Kobotoolbox, le renforcement des contrôles des médicaments vétérinaires, la formation spécialisée, l’appui aux réseaux régionaux de santé animale, la coordination des campagnes de vaccination transfrontalières, et bien plus encore.

L’un des points forts du PRAPS-2 réside dans la mise en place de plans nationaux stratégiques (PNS) contre la Peste des Petits Ruminants (PPR) et la Peste des Petits Carnivores (PPCB) dans tous les pays participants depuis mai 2022. Ces plans ont été récemment alignés et leurs bases de données budgétaires mises à jour pour s’adapter à la restructuration du projet. Des enquêtes de séromonitoring PPR sont en cours dans plusieurs pays, révélant des taux d’efficacité de vaccination inférieurs aux objectifs, ce qui souligne l’importance d’intensifier les bonnes pratiques de vaccination. De plus, la collecte de données via Kobotoolbox progresse, améliorant la gestion des campagnes de vaccination.

Malgré ces avancées, des défis subsistent pour concilier les programmations des PNS avec les vaccinations réellement effectuées sur le terrain. Cependant, les six pays membres du PRAPS-2 disposent désormais de PNS pour le contrôle des médicaments vétérinaires et la formation des agents des Services vétérinaires, ce qui constitue une étape cruciale vers une meilleure gestion de la santé animale.
L’un des points saillants de ce projet réside dans son engagement financier considérable. Une enveloppe de 125,6 millions de dollars US sur une période de six ans a été prévue pour renforcer les capacités des Services vétérinaires, réhabiliter les infrastructures, et assurer la surveillance et le contrôle des maladies animales. Une partie de ces fonds, soit environ 7 754 000 dollars US, est spécifiquement allouée aux coordinations régionales au CRSA et à l’OMSA pour soutenir les activités techniques dans les pays.
Le PRAPS-2 constitue une évolution significative dans le domaine de la santé animale au Sahel. Il s’inscrit dans la lignée des projets PARC et PACE, financés par l’Union Européenne, qui ont déjà permis l’éradication de la peste bovine dans plusieurs pays africains. Ce projet représente un soutien essentiel pour renforcer la résilience des communautés pastorales en garantissant la mobilité du bétail, en évitant les crises sanitaires et les conflits, tout en contribuant à l’amélioration de la productivité du cheptel sahélien, au profit des éleveurs et des États de la région.
Le PRAPS-2 a déjà porté ses fruits en renforçant les compétences de nombreux formateurs et agents des Services vétérinaires, contribuant ainsi à l’amélioration de la santé animale au Sahel. Cette initiative ambitieuse promet de jouer un rôle crucial dans la transformation du pastoralisme dans la région, en améliorant la santé animale et en renforçant les moyens de subsistance des éleveurs, et en fin de compte, en contribuant à la stabilité économique et sociale de la région sahélienne.




Le PRAPS 2-BF appuie 34 producteurs de fourrage cultivé

Dans le cadre d’une cérémonie solennelle qui s’est tenue le vendredi 4 août 2023, le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel Phase 2 Burkina Faso, plus communément désigné sous l’acronyme PRAPS 2-BF, a apporté son soutien financier à pas moins de 34 producteurs de fourrage cultivé. Cette initiative a réuni 33 agropasteurs ainsi que l’École Nationale de l’Élevage et de la Santé Animale, témoignant ainsi de l’engagement indéfectible du PRAPS 2-BF en faveur de la production de fourrage cultivé au Burkina Faso.
La somme totale mobilisée à cet effet s’élève à une impressionnante enveloppe de 60 millions de Francs CFA, témoignant de la volonté affirmée de cette entité de promouvoir et de renforcer le secteur agropastoral dans cette région du Sahel. À cette occasion, des chèques d’un montant oscillant entre 500 000 et 12 500 000 Francs CFA ont été remis aux bénéficiaires, symbolisant l’appui financier substantiel destiné à soutenir la production du fourrage cultivé.
Parmi les heureux récipiendaires de ces précieux sésames, se sont distingués des figures notoires telles qu’Aissata Barry, Rasmata Bounkoungou et Charles Lompo, tous animés d’une détermination sans faille à intensifier la production du fourrage dans leurs zones respectives. Cette cérémonie empreinte de solennité a été présidée par le distingué Coordonnateur du PRAPS 2-BF, le Dr Souleymane Pindé.
Le Coordonnateur du PRAPS-2, Dr Souleymane Pindé a souligné l’importance cruciale du fourrage cultivé dans le contexte de l’élevage au Burkina Faso. Il a mis en exergue le rôle essentiel de cette ressource en tant que source régulière et stable de nourriture pour les troupeaux tout au long de l’année. Cette source permet de pallier les variations saisonnières et les périodes de sécheresse, garantissant ainsi une alimentation adéquate aux animaux. En effet, dans de nombreuses régions du Burkina Faso, les pâturages naturels se font rares et subissent une pression excessive due à la croissance démographique et aux effets des changements climatiques. Ainsi, le fourrage cultivé se présente comme une ressource incontournable pour prévenir la surcharge des pâturages et maintenir leur qualité.

Le Coordonnateur du PRAPS 2-BF, a également souligné que la production et la commercialisation du fourrage ouvrent de nouvelles perspectives économiques pour les éleveurs et les agropasteurs. En diversifiant leurs activités, ils peuvent accroître leurs revenus et réduire leur dépendance aux seules activités d’élevage.

Le PRAPS-2 BF, conscient de la rareté du fourrage à certaines périodes de l’année et de l’inaccessibilité des aliments pour le bétail, s’est engagé à élaborer des stratégies et des politiques cohérentes visant à améliorer la disponibilité des ressources alimentaires pour le bétail. Cette initiative d’appui aux producteurs a été accueillie favorablement par les bénéficiaires, qui ont exprimé leur satisfaction et leur reconnaissance envers le PRAPS 2-BF et ses partenaires.

Les producteurs sélectionnés proviennent de diverses régions du Burkina Faso, choisis en raison de leur engagement en faveur de l’innovation agricole et de l’amélioration des pratiques de production fourragère. Cette initiative prometteuse vise à renforcer la production locale de fourrage cultivé, apportant ainsi un nouvel élan au secteur agropastoral du Burkina Faso, pour le plus grand bénéfice de l’élevage et du pastoralisme dans la région.




15.668 femmes et jeunes pasteurs et agropasteurs directement impactés par les AGR du PRAPS-1

La première phase du PRAPS-Mauritanie (PRAPS-MR) a permis de financer, dans le cadre du Volet B de la Composante 4 intitulé « diversification des revenus des pasteurs et agropasteurs », un total de 286 activités génératrices de revenus (AGR) au profit de 15.668 femmes et jeunes pasteurs et agropasteurs dans la zone d’intervention du Projet.

Selon M. Cheikh Moujetebaa, responsable de la Composante 4 du PRAPS Mauritanie : « les fonds octroyés pour ces AGR s’élèvent à 59 134 339 MRU (environ 1,55 million USD). Les microprojets financés par le Projet ont couvert tous les besoins des ruraux à savoir les boucheries, les boulangeries, l’embouche, l’aviculture, le maraichage, la transformation agroalimentaire, le petit commerce, les équipements en froid solaire, les moulins à grains, le tannage des peaux, la vente du lait, etc. ».

Des microprojets générateurs de revenus et d’impact socioéconomique

L’approche de mise en œuvre des AGR, qui s’appuie sur des opérateurs de type Organisation non gouvernementale (ONG), a permis de garantir une meilleure sensibilisation et sélection des bénéficiaires à tous les niveaux (diagnostic de besoin en appui, formation, encadrement, suivi de proximité…). M. Idrissa Diarra, coordonnateur national du PRAPS-2-Mauritanie estime que : « les évaluations effectuées par les opérateurs externes au projet montrent que 272 microprojets sont bien fonctionnels, soit 95% des AGR financés qui gèrent actuellement un fonds de roulement de 81 092 312 MRU nettes, soit un accroissement de 27% du capital investi. S’ajoutent à cela les bénéfices cumulés repartis entre les membres des AGR d’un montant 15 368 713 MRU au 31 mai 2023. »

« L’AGR que le PRAPS a financé nous a permis d’abord de nous réunir plus souvent. Elle a ensuite largement contribué à nous sortir du désœuvrement et nous permettre d’avoir une certaine autonomie financière. Car nous étions des femmes sans emplois sans aucune autre occupation sauf les travaux domestiques. Le Projet est arrivé, et nous a offert le matériel et l’équipement nécessaires pour travailler ainsi qu’une aide financière. Nous avons commencé immédiatement à faire du couscous traditionnel pour le vendre, et réinvestir l’argent gagné dans le commerce avec l’acquisition d’une petite table de vente de produits de première nécessité que l’on ne trouvait pas dans notre village mai seulement en ville, à Kankossa ou à Kiffa. », a témoigné Madame Guilli Tero Bâ présidente d’un groupement féminin dans la moughattaa de Sani (wilaya de l’Assaba). 

Selon Madame Hawa Mint Etheymine responsable d’un groupement féminin dans la localité de Baghdad (Wilaya du Brakna) qui a bénéficié du financement d’une AGR d’embouche bovine : « Grâce à ce financement nous achetons à bas prix des animaux qui sont maigres, nous les engraissons et les revendons après à des prix nous permettant d’engager des bénéfices. Grâce à cet argent nous avons ouvert une boutique de vente d’habits. On fait également de la couture d’habits que nous revendons. Nous achetons également des marchandises pour approvisionner la boutique ».

« Nous remercions le PRAPS qui intervient désormais chez nous. Nous étions auparavant des pauvres ne bénéficiant pas de produits alimentaires de base pour servir et préparer à manger même aux hôtes de passage. Le frigo solaire et la boutique communautaire mis à notre disposition par le Projet nous a permis en tant que femmes de gagner des revenus nous permettant de subvenir à nos besoins», a déclaré Fatma Mint Bebana, responsable du groupement féminin de Timzine (Wilaya Hodh El Gharbi).

AGR du PRAPS-2 : Des perspectives encore prometteuses et des garde-fous

Au vu de ces résultats probants des AGR de la première phase, le PRAPS Mauritanie envisage de poursuivre dans sa seconde phase la même approche de mise en œuvre pour atteindre ses cibles dans le Cadre de résultats (CdR) dans la zone géographique d’intervention couvrant dix wilayas en finançant au moins 250 microprojets (AGR) destinés à renforcer et amplifier les acquis de cette première phase.
Les AGR de la seconde phase du PRAPS Mauritanie vont démarre officiellement en octobre prochain. En attendant le responsable de la Composante 4 du PRAPS-2-MR, M. Moujetabaa, se dit confiant et regardant sur certains critères et process de mise en œuvre : «Pour cette seconde phase, le Projet mettra surtout l’accent sur les critères d’éligibilité mais aussi, à la lumière des résultats et enseignements du PRAPS-1, sur la nécessité d’avoir un suivi rapproché en matière de gestion des AGR ; lequel suivi est pour nous à la base des succès enregistrés dans le fonctionnement des microprojets de la première phase».