PRAPS Tchad: Conférence mondiale sur l’éradication de la PPR à Bruxelles: le Ministre Tchadien de l’Elevage et des Productions Animales rend compte

Après avoir participé à la Conférence mondiale sur l’éradication de la Peste des petits ruminants (PPR) à Bruxelles du 6 et 7 septembre 2018, lors d’un Conseil des Ministres, Gayang Souaré, Ministre de l’Elevage et des Productions Animales du

 Tchad a rendu  compte de sa mission.

Le Ministre de l’Elevage et des Productions Animales, Gayang Souaré, confirme comme tout participant à ces assises, la nécessite d’éradiquer la Peste des petits ruminants (PPR) qui vient après l’élimination de la peste bovine dans le monde en 2011, est impérieuse. C’est ainsi que lors de la conférence mondiale sur la PPR, tenue à Abidjan en Côte d’Ivoire en avril 2015, une stratégie mondiale pour le contrôle et l’éradication de la PPR est élaborée et approuvée.

Pour le programme mondial couvrant 2017-2021, l’Union européenne joint ses efforts à ceux de la FAO et l’OIE pour éradiquer cette maladie. Pour mettre en œuvre ledit programme, la FAO, l’OIE, la Banque mondiale et le PRAPS TCHAD se sont accordés sur leur stratégie à éradiquer cette maladie à l’horizon 2025.

  Le coût global qui doit permettre à mettre en œuvre la stratégie nationale du contrôle et de l’éradication de la PPR au Tchad est estimé à 27 344 814 759 francs CFA. Cette somme affiche la répartition, selon Gayang Souaré, comme suit : l’apport de l’Etat est à hauteur de 6 000 000 000 francs CFA. La contribution des éleveurs doit atteindre 5 061 946 768 francs CFA et 2 728 901 758 francs va être couvert par la Banque mondiale (PRAPS-TD). Le gap, c’est-à-dire, le financement à rechercher s’élève à 13 553 966 233 francs CFA.

Pour pallier cette situation financière, les partenaires techniques et financiers confirment, séance tenante, leur engagement à mobiliser les ressources nécessaires pour la mise en œuvre dans un bref délai.

Le Tchad, faut-il le rappeler, dispose d’un cheptel de plus de 57 millions de petits ruminants. Ce cheptel est le grand d’Afrique constitue un moyen efficace de lutte contre la pauvreté et l’accès à la nutrition des populations à faible revenu du Tchad. Et, la PPR qui contraint le développement du cheptel mérite une attention particulière afin de parvenir à une augmentation significative et durable des productions de petits ruminants.

Cette conférence a été une tribune pour les participants d’échanger des expériences sur des stratégies de lutte contre la PPR, mais aussi une occasion de partager ces acquis entre des partenaires et d’éminentes personnalités sur des problématiques de la santé animale au niveau national, régional et international.

En rappel, la PPR est une maladie grave, très contagieuse, qui touche les ovins et les caprins. Elle est causée par un virus du genre Morbillivirus de la famille des paramyxoviridés. Elle frappe en premier lieu les ovins et les caprins mais les bovins, les chameaux, les buffles et certaines espèces sauvages de ruminants peuvent aussi être infectées, ce qui donne à penser que les chèvres et les moutons domestiques seraient à l’origine de contagions dans la faune sauvage. Les taux de morbidité et de mortalité varient chez les petits ruminants mais ils peuvent atteindre respectivement 100% et 90% au sein de troupeaux non exposés auparavant à la maladie. Le virus de la PPR agit comme un facteur favorisant des infections bactériennes secondaires qui peuvent contribuer à une morbidité et à une mortalité élevées.

La PPR provoque chaque année des pertes allant jusqu’à 2,1 milliards d’USD. Au-delà de ce chiffre, cela signifie que les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire de 300 millions de familles sont menacés, ainsi que les possibilités d’emploi. En outre, les petits ruminants et leurs produits font l’objet d’un commerce international, en particulier en Afrique et au Moyen-Orient. La PPR a donc des incidences sur les recettes d’exportation et créent des cas de pénurie de l’offre. L’incapacité des familles, des communautés et des institutions à anticiper, amortir ou surmonter les impacts de la PPR est susceptible de compromettre les efforts de développement aux niveaux national et régional, ainsi que de provoquer un retour en arrière, en effaçant des décennies de progrès.

Eradiquer  la PPR signifie combattre la pauvreté rurale sera combattue, assurer la sécurité alimentaire et la nutrition et renforcer la résilience et les économies nationales. Cela contribuera ainsi de manière importante à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD), en particulier l’ODD 1 (élimination de la pauvreté) et l’ODD 2 (élimination de la faim), mais aussi l’ODD 5 (parité hommes-femmes) et l’ODD 8 (travail décent et croissance économique). La PPR peut être éradiquée dans le monde entier d’ici à 2030.




Evaluation à mi-parcours de la mise en oeuvre des activités en genre du PRAPS / Recyclage des Experts en Genre

Du 27 au 29 août 2018, les Experts, en Genre  en Suivi-évaluation en Communication et du PRAPS se sont réunis à Dakar en vue de faire l’évaluation à mi-parcours de la mise en oeuvre des activités en genre du Projet.
Par ailleurs, cette rencontre a servi de cadre au recyclage /formation des Expert en  Genre des six (6) pays du Projet.

L’atelier et la formation ont été  animés par la Conseillère Genre, Dr Mariame MAIGA du CORAF/WECARD. Ils ont permis de faire l’état de mise en oeuvre des plans d’action Genre des pays, d’identifier les contraintes, de partager les expériences, tirer les enseignements et de tracer les sillons des perspectives pour la mise en oeuvre efficiente du PRAPS.

les participants ont pu partagé quelques expériences sur les défis et les challenges. Il a été noter entre autres prémices d’une société juste et équitable:
– l’accompagnement du partenariat local dans les efforts d’amélioration de leurs performances en matière de création de richesses.
– la restauration de la bonne gouvernance
– l’nclusion des groupes défavorisés
– la systématisation de la transversalité du genre (Gender mainstreaming)
– l’autonomisation des femmes
– etc.




Les capacités des organisations professionnelles de 12 régions renforcées par le PRAPS Tchad et le FONAP

Le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) Tchad en collaboration avec le Fonds National d’Appui à la Formation Professionnelle (FONAP) a remis, le 08 Septembre 2018, des chèques d’un montant de 86 733 400 FCFA aux organisations professionnelles du Tchad.

Dans le cadre de la mise en oeuvre du PRAPS, il est prévu divers appuis aux bénéficiaires des 12 régions concernées par le projet afin de renforcer leur résilience et accroître leurs revenus. Pour ce faire, ceux-ci devaient  à travers  leurs organisations professionnelles soumettre  des dossiers de demande de financement. Les appuis demandés par les Organisations paysannes dans le PRAPS  concernent, entre autres, la formation en santé de base, la culture de pomme de terre, les techniques de cultures maraîchères,  l’élevage des petits ruminants, les techniques de traitement et de transformation de la viande et les techniques de tannage semi-moderne à base des produits chimiques non-nocifs.  Une cérémonie de remise de chèque ont dans un premier temps concerné les  bénéficiaires des régions Batha (12 149 500 FCFA), du Barh El Gazel (14 163 300 FCFA), de Hadjer Lamis (12 877 500 FCFA), du Kanem (18 069 200 FCFA), du Ouaddaï (13 073 000 FCFA), du Lac (9 903 900 FCFA) et du Guéra (6 497 000 FCFA). les ressources mises à la dispositions des Organisations professionnelles contribueront à renforcer les capacités des bénéficiaires, à corriger les méthodes anciennes de travail dans la perspective d’augmenter la production et d’améliorer les conditions de vie.

Ces micro projets sont financés dans le cadre de  la Convention du 30 décembre 2017  par le Fonds National d’Appui à la Formation Professionnelle (FONAP) et le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) Tchad, dont le volet  de la composante 4.1 relatif à la formation professionnelle et qui couvre 12 régions, à savoir le Batha, le Guéra, le Ouaddaï, le Wadi Fira, le Sila, l’Ennedi Est, l’Ennedi Ouest, le Borkou, le Lac, le Hadjer Lamis, le Kanem et le Barh El Gazel.




Appel à manifestation d’intérêt pour le recrutement d’un consultant individuel (cabinet/bureau d’étude ) pour une assistance technique aux composantes 2 et 3 du PRAPS MALI, NIGER, TCHAD

L’objectif de la consultation est d’apporter des appuis de courte durée à l’équipe du projet et aux parties prenantes partenaires, en vue d’améliorer les performances des UCP dans la réalisation des résultats et le respect de la trajectoire du CdR du projet et notamment les composantes 2 & 3 qui concentrent l’essentiel des infrastructures physiques du projet.




Avis à manifestation d’intérêt pour le recrutement de deux (02) experts pour l’organisation d’une session régionale de formation des responsables

La Coordination Régionale du PRAPS organise une session régionale de formation des Responsables en charge des plans et dispositifs de contrôle des médicaments vétérinaires et souhaite recruter deux (02) consultants à cet effet.Date limite des dépôts des dossiers : 13 Août 2018 à 12h00 GMT




Recrutement d’un Consultant individuel pour l’appui à la révision du Manuel de suivi-évaluation régional et des pays du PRAPS

L’ objectif principal de cette prestation est de réviser le manuel de suivi-évaluation en intégrant le nouveau cadre de résultats (CdR). Ce travail au niveau régional et pays, devrait essentiellement se focaliser sur l’harmonisation des systèmes et outils de S&E du PRAPS pour garantir la cohérence des informations reprises dans le cadre de résultats du projet issues de la RMP. Pour plus d’informations:
TDR Révision Manuel S&E PRAPS-Version 2
AMI n°05-Recrutement consultant révision manuel suivi-évaluation régional et des 6 pays PRAPS




Appel à manifestation d’intérêt pour le recrutement d’un consultant individuel pour la réalisation d’un mapping des projets sur le pastoralisme et la transhumance dans l’espace CILSS-UEMOA-CEDEAO

Cette étude a pour objectif principal de réaliser la cartographie (mapping) précise des projets/programmes nationaux, régionaux et internationaux disponibles ou en formulation pour le pastoralisme et la transhumance dans la région sahélienne et ouest-africaine, particulièrement dans les pays (Niger, Nigéria, Mali, Mauritanie, Tchad, Burkina Faso, Sénégal, Côte d’Ivoire, Bénin, Ghana et Togo). Elle permettra de mettre à la disposition des décideurs politiques des informations pour des prises de décisions stratégiques et opérationnelles d’accompagnement des actions dans les pays sahéliens et côtiers sur le pastoralisme et la transhumance.

AMI _Recrutement consultant mapping des projets sur le pastoralisme

TDR_Consultant Etude sur le mapping des projets sur le pastoralisme et la transhumance_V2




Avis à manifestation d’intérêt pour le Recrutement d’un consultant pour la préparation et l’animation d’un atelier régional de capitalisation sur la mise en place et la gestion d’une interprofession dans le domaine du Bétail et de la viande, au plan nationa

l’objectif général de l’atelier régional de capitalisation sur les interprofessions Bétail/viande est de doter les pays d’une bonne compréhension de la dynamique interprofessionnelle (enjeux, contraintes, etc…), ainsi que d’un modèle de démarche cohérente et fructueuse susceptible de favoriser l’émergence d’organisations interprofessionnelles viables et capables de faire face aux besoins de leurs membres à tous les niveaux de la filière bétail/viande. Pour ce faire, l’atelier articulera l’examen du cadre théorique de la création des interprofessions, mais aussi d’exemples pratiques de structuration, de fonctionnement et d’actions, ainsi que d’échanges d’expériences à partir de cas considérés comme des succès (ou des échecs) dans ce domaine. Pour plus d’informations.

AMI_Animation atelier régional mise en place interprofession

TDRs recrutement facilitateur – Capitalisation Interprofession – VF




Visite de chantier du magasin de stockage d’aliments à bétail de Koury au Mali

PRAPS à l’équipe du Mali, le chantier du magasin de stockage d’aliments à bétail de  la Commune de  Koury, au Mali, a été visité en cette matinée du 11 avril 2018.

En prélude à cette visite de chantier, les équipes régionale et nationale du PRAPS ont tenu une rencontre d’échanges avec les bénéficiaires du Projet de la localité. En rappel, pour la mise en oeuvre du PRAPS Koury bénéficiera de:

  • la construction d’un magasin de stockage d’aliments bétail
  • la construction de deux (2) parcs à vaccination
  • la réhabilitation du marché à bétail
  • la réhabilitation d’un étal de boucherie

S’exprimant sur les réalisations déjà en chantier à Koury,  4è Adjoint au Maire représentant l’autorité locale et  Agent des productions animales, M. Daouda FOMBA, s’est réjouit des réalisations du PRAPS qui contribueront selon lui à  » rehausser l’économie locale ». Il sera soutenu par le Président du Comité de Gestion et de Suivi des infrastructures, Alaye DIALLO qui note: »  les problèmes que nous connaissions avant l’intervention du projet sont entre autres pour le marché à bétail, l’étroitesse. Le marché est devenu très exigu et ne peut contenir tous les chargements qui arrivent. Les animaux sont parqués à l’extérieur avec les risques de perte et de divagation. Le manque d’eau sur le site constituait un problème crucial pour nous.  Avec les réhabilitations, le marché à bétail sera agrandi. Nous aurons désormais en termes d’infrastructures un grand hangar de négoce, un logement pour le gardien qui dormait à la belle étoile exposé aux animaux en manque d’espace. Nous accueillerons avec joie des toilettes, un forage équipé d’un château d’eau et un hangar qu’occuperont les femmes pour la restauration. Cela nous fera gagner du temps car nul besoin d’effectuer de longues distancer pour se nourrir.

Par  ailleurs,le magasin de stockage en cours de construction pour une durée de 60 jours représente une autre fierté pour nous à Koury grâce au PRAPS. Nous ne disposons pas de magasin. Celui qui est présentement utilisé est en location en ville loin du marché à bétail. Il ne peut contenir toutes nos réserves. nous sommes obligés de négocier avec des voisins pour stocker nos aliments. Ce nouveau magasin nous permettra de mieux nous organiser et de rentabiliser notre activité ».

Selon l’édile, Concernant l’étal de boucherie, les professionnels de la filière officient sous un hangar où les conditions d’hygiène ne sont pas du tout réunies. Avec la  réhabilitation et les formations reçues, les bouchers  veilleront aux conditions exigées afin d’assurer l’hygiène et la sécurité alimentaire des communautés.

Avec l’appui du projet les bénéficiaires de Koury et de ses environs ont déjà bénéficié de diverses formations dans la perspective de renforcer leurs capacités quant à la gestion des infrastructures. Il s’agit notamment des formations sur :

–  les Mesures de sauvegarde environnementales et sociales;

– les  comités de gestion et de suivi des infrastructures marchandes;

– l’élaboration des plans d’affaires;

– l’Hygiène et l’assainissement des infrastructures marchandes;

– la vie associative et coopérative (Rôle et responsabilités des membres).

La localité de Koury compte de nombreuses femmes impliquées dans la vie sociale et économique. Les femmes qu’elles mènent concernent  notamment la production des pierres à lécher pour les animaux, la production laitière et l’embouche. Chaque secteur d’activités rencontre des difficultés qu’elles ont partagés avec l’équipe en attendant le déclenchement des Activités génératrices de revenus (AGR) prévues dans le Projet en vue de leur autonomisation économique .

De façon globale, il est entre autres attendu de la mise en oeuvre du PRAPS au Mali, la  réhabilitation de  29 bâtiments des services vétérinaires dans 10 secteurs, 12 postes vétérinaires, 7 postes frontaliers et autres. Il sera également aménagé  12 périmètres pastoraux et 500 km de pare-feu, 47 forages et puits, 10 mares.

Dans cette même lancée,  7 magasins d’aliment pour bétail  seront construits, 8 marchés à bétail seront construits et/ou réhabilités et  équipés, 3 aires d’abattage, 8 étals de boucherie, 5 pistes d’accès aux marchés à bétail.

Il est aussi utile de préciser que le projet intervient au Mali dans toutes les régions, dans 39 cercles et 220 communes regroupées au sein de trois zones (Sahel occidental, Delta central et Mali Nord-Est), intégrant les cercles frontaliers des pays membres du PRAPS.




Santé animale: une mallette pédagogique pour améliorer les performances sur le terrain

Ouverture ce lundi 09 avril 2018, à l’hôtel Lagon 2 de Dakar (Sénégal) de l’atelier de formation des formateurs pour l’utilisation des Manuels techniques vétérinaires. Cette session de formation prévue du 09 au 13 avril courant est à mettre à l’actif de la Coordination régionale de la composante Santé animale du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS), mise en œuvre par l’OIE, avec l’appui de l’Unité de Coordination du PRAPS Sénégal

Cet atelier est couplé à une autre rencontre des techniciens vétérinaires des PRAPS pays sur la conception, l’exploitation et l’entretien des bases de données épidémiologiques. Ce sera du 16 au 20 avril au sein du même hôtel.  En plus des cadres de l’OIE et de la Banque mondiale, les travaux bénéficient de l’appui du CIRAD à travers les prestations de Cécile Squarzoni Diaw et Anne-Laure Roy. Les participants viennent des six pays du PRAPS : Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad.

Dans son adresse aux participants, le Pr Oumar Idriss Alfaroukh a placé cette double formation dans la suite logique des études réalisées par l’OIE dans les pays concernant les performances des Services vétérinaires. Cet appui a permis de déterminer avec succès les points forts mais aussi les faiblesses altérant les capacités des Services vétérinaires (SV). Cette étude a permis également de ressortir les difficultés qui empêchent les SV à se conformer aux normes internationales de l’OIE et de mettre au point une vision stratégique partagée, avec l’objectif principal d’améliorer la gouvernance des SV et de contribuer efficacement à la réalisation des priorités gouvernementales au niveau national et à l’échelle internationale.

Pour lui, la vie est un challenge. Le succès ne vient donc jamais par hasard, mais « il est le fruit de gros efforts, d’apprentissage, de cumul d’échecs et d’expériences de ceux qui ne sont jamais satisfaits du présent et cherche à construire un futur meilleur pour eux-mêmes et pour tous sur la base du savoir et des connaissances ». S’inscrivant dans cette logique, le Directeur de Cabinet du ministre de l’Elevage et des Productions animales, a dit au nom de Mme le ministre, son « plaisir renouvelé d’accueillir ceux qui ont choisi comme sacerdoce, de travailler à prévenir la souffrance de nos amis, les animaux, et de soulager leurs douleurs ».

« Votre présence à ces ateliers, témoigne de l’importance que les plus hautes autorités de nos pays respectifs, accordent à ces formations qui vous permettront, non seulement d’accompagner les efforts dans le renforcement global des capacités des agents chargés de la santé animale, mais également, d’ouvrir des opportunités d’acquérir des connaissances profondes et d’améliorer vos capacités d’intervention sur le terrain », a ajouté M. Diop.

CONTRIBUTION DU PRAPS SENEGAL A L’EMERGENCE PASTORALE

Le PRAPS Sénégal continue d’engranger des résultats très satisfaisants dans le domaine de la construction et de la réhabilitation des Services vétérinaires déconcentrés, des parcs à vaccination et des marchés à bétail, des centres de collecte et des unités laitières, des Unités pastorales et des mises en défens, des couloirs de transhumance et des pistes de production, des pare-feux, des aires d’abattage, des mares, des forages et des magasins de stockage, entre autres infrastructures clés pour le développement de l’élevage. De plus, le PRAPS contribue à la fourniture d’équipements divers aux services vétérinaires centraux et déconcentrés (matériel logistique, matériel de froid, matériel vétérinaire, matériel informatique, matériel de communication, lyophilisateur pour la production de vaccins, etc.).

Le PRAPS Sénégal prend aussi une part active à la relance des dispositifs de surveillance épidémiologique et l’élaboration de plans d’urgence ainsi qu’à la formation initiale et continue des agents des services vétérinaires (cadres, agents techniques intermédiaires, agents de base, voire auxiliaires) sans oublier l’installation de vétérinaires privés. Le PRAPS Sénégal participe activement à l’organisation des campagnes de vaccination en particulier contre deux pathologies prioritaires que sont la Péripneumonie contagieuse bovine et la Peste des petits ruminants, à travers l’acquisition de vaccins de qualité à travers les Banque de vaccins, mise en place par l’OIE, l’étude t0 (T zéro) pour la PPCB et la PPR, le paiement du mandat sanitaire et de l’analyse des échantillons, sans compter la fourniture de kits divers pour une meilleure prise en charge des campagnes nationales de vaccination et de gestion des déchets de la vaccination.

Récemment, le PRAPS a pris entièrement en charge les événements marquant le lancement officiel de la campagne de vaccination 2018 et l’atelier de validation du Plan stratégique national d’éradication de la PPR à l’horizon 2025.

Le Directeur de Cabinet du MEPA a encouragé les participants à faire preuve d’assiduité et d’ouverture d’esprit afin de bien maîtriser le contenu des manuels de formation vétérinaire et l’utilisation de la mallette pédagogique et des techniques de vulgarisation de ces manuels, en fonction des différents publics cibles que sont les auxiliaires, les para-vétérinaires et les vétérinaires.

La bonne maîtrise de ces outils devrait permettre, selon lui, de répliquer correctement cette formation. Il s’agit ensuite de discuter et de valider les grandes lignes d’un système d’information et d’en maîtriser les prérequis, les éléments constitutifs ainsi que l’organisation générale des bases de données épidémiologiques. Il s’agit, enfin, d’acquérir la méthodologie nécessaire de l’implantation, de l’exploitation, de l’entretien et de la démarche à suivre pour articuler ces bases de données par rapport aux autres outils existants, à l’image du système WAHIS de l’OIE.

L’importance d’avoir des professionnels en élevage bien formés, compétents et expérimentés,  est capitale pour des pays sahéliens comme les nôtres où le cheptel est sans conteste l’une des mamelles nourricières de nos économies, a encore ajouté le Directeur de Cabinet. Pour lui, « les productions animales sont une vraie richesse qui contribue à lutter contre la précarité sociale et à fournir à nos villes et à nos campagnes les protéines animales indispensables à la vie humaine sur terre ».

« Nous reconnaissons tous que le développement de ce sous-secteur passe obligatoirement par la maîtrise de la santé animale », a-t-il martelé. Et un capital animal en bonne santé contribue efficacement à l’amélioration de la consommation des ménages, aux soins de santé, à l’éducation, à l’accès à l’eau potable, à l’hygiène, au logement, etc. Par conséquent, la prise en compte de l’amélioration de la santé et des productions animales, est un facteur réel d’équilibre qualitatif de nos économies fragiles, en quête de filières porteuses de croissance et de génération de revenus.

Le PRAPS qui nous donne l’occasion de nous réunir ici, a encore précisé M. Diop, fait parti des grands chantiers que nos gouvernements ont mis en œuvre dans l’objectif de rechercher les voies et moyens de renforcer la résilience des sociétés pastorales sahélo-sahariennes et de booster la coopération sous-régionale. Financé par nos pays avec l’appui financier et technique sans réserve de la Banque mondiale, ce projet montre, à suffisance, la nécessité de la prise en compte de l’élevage dans tout projet de développement pour les pays sahéliens.

Le PRAPS est doté d’une enveloppe de 248 millions de dollars. Il va bénéficier à deux millions de pasteurs sahélo-sahariens, y compris des femmes et des jeunes. Il ambitionne d’augmenter significativement les revenus des bénéficiaires sous un horizon de 5 à 10 ans en soutenant l’amélioration de la productivité, la sécurisation des modes d’existence et des moyens de production des populations pastorales.

L’objectif général de la composante Santé animale du PRAPS est de bâtir des Services vétérinaires plus performants et durables, pour mener des interventions efficaces en tout temps et en tout lieu. A ce titre, ces formations vont lancer les bases de la diffusion des connaissances à tous les cadres en santé animale et de mettre en place un système adéquat de bases de données épidémiologiques indispensables pour un meilleur suivi et une meilleure maîtrise des maladies circulant dans nos pays respectifs.

Un paquet de remerciements et de reconnaissance a été adressé par M. Diop, à la Banque mondiale pour le financement de cet important Projet, à l’OIE pour ses appuis techniques multiformes à nos pays respectifs, au CILSS pour son rôle déterminant dans la coordination et le portage des activités régionales et, enfin au CIRAD, pour la dynamique engagée dans l’accompagnement du PRAPS dans les différentes formations et les réunions techniques dénommées les « Entretiens techniques du PRAPS ».

Le Directeur de Cabinet a aussi invité les participantes et participants à « faire preuve de disponibilité, d’attention, d’assiduité et d’ambition particulière, afin de bénéficier au maximum du contenu de ces importantes formations pour  mieux accompagner nos services en charge de la santé animale et mieux faire face aux redoutables maladies circulant dans nos différents pays ».