Ouverture des travaux de la 6ème Réunion du Comité Technique Régional (CTR-6) du PRAPS à Niamey

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Niamey, la capitale du Niger  accueille du 12 au 13 décembre 2019, la  6ème Réunion du Comité Technique Régional (CTR-6) du PRAPS. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Ministre Délégué à l’Elevage du Niger, M. Mohamed BOUCHA qui avait à ses côtés Mme Caroline PLANTE, nouvelle Responsable du PRAPS à la Banque mondiale, Dr Maty BA-DIAO représentant le Secrétaire Exécutif du CILSS, Dr  Souley Bio GOURA et Sidi N’DIAYE, représentant respectivement le CEDEAO et l’UEMOA .

L’adresse du Secrétaire Exécutif prononcée par la Coordonnatrice Régionale du PRAPS, Maty BA-DIAO fait ressortir que :  »  La revue à mi-parcours nous  a permis de faire notre auto évaluation et à donner la parole à nos différentes parties prenantes spécialement nos bénéficiaires pour ajuster notre intervention.

Maintenant nous sommes déjà rendus à la 4ème année du projet. Les diverses notations font ressortir des points positifs et également des insuffisances. …. je peux noter que les défis et perspectives sont encore à notre portée pour changer la donne actuelle, le cadre de résultats ».

Elle a aussi évoqué le caractère indispensable du bon achèvement en qualité et à date du projet avec les résultats escomptés qui seront les ambassadeurs de la requête en faveur d’un PRAPS 2.

Dans son discours d’ouverture, le Ministre de l’Elevage  a remercié le Groupe de la Banque Mondiale, qui: » depuis 2015, dans le cadre de sa nouvelle vision, s’est engagé à apporter un appui financier pour mettre en œuvre le projet Régional d‘Appui au Pastoralisme dans six (6) pays…. je renouvelle au groupe de la Banque mondiale notre infinie gratitude et notre profonde reconnaissance pour avoir soutenu, accompagné et accepté de financer le PRAPS ».

Comme l’a souligné par ailleurs le Ministre BOUCHA:  » En rappel, le Sahel abrite à lui seul 20 millions de pasteurs avec un cheptel estimé à plus de 60 millions de bovins et 160 millions de petits ruminants. Cette illustration s’associe de façon objective au rôle considérable de ce secteur dans l’économie nationale de nos pays. La contribution de l’élevage au PIB agricole dans cet espace est de l’ordre de 40%.

Aussi, les systèmes pastoraux fournissent 50 % de la production de viande et 70 % de la production de lait.

Au Niger, pays hôte de la présente rencontre, l’élevage emploie plus de 87 % de la population et 20% vivent exclusivement des activités pastorales. Il est après les industries extractives, le second levier de l’économie nationale ».

M. le Ministre a rappelé les efforts de la République du Niger en vue de valoriser l’élevage en général et le pastoralisme en particulier pour renforcer la résilience des communautés agro pastorales. Il s’agit notamment de l’Initiative 3 N , « les Nigériens Nourrissent Nigériens »

Dans le cadre de la mise en oeuvre du PRAPS, il a mentionné que :  »durant les quatre années de mise en œuvre, le PRAPS Niger a été au cœur de toutes les urgences nées de crises pastorales de ces dernières années, au cœur des inégalités et des disparités révoltantes entre nos régions, au cœur des crises sécuritaires, mais il est aussi au cœur de tout ce que, les communautés pastorales dans leur diversité ethnique recèlent de forces, de suggestions, d’infinies capacités de faire, de produire, de créer, d’innover et d’inventer.

L’année 2019 qui s’achève a vu le démarrage de la construction de 29 marchés à bétail, des 35 postes vétérinaires, 54 points d’eau pastoraux. Vous avez eu à apprécier durant vos trois jours de réunion, le niveau de réalisation de toutes ces infrastructures dont certaines ont fait l’objet de réception provisoire.

Au Niger et comme dans les autres pays, nous pouvons nous réjouir de constater que le marché accéléré vers l’atteinte des indicateurs du Cadre des Résultats a pris son envolée ».

En conclusion, le Ministre de l’Elevage du Niger a noté:  » L’année 2020 qui s’annonce doit nous ouvrir de nouvelles possibilités pour la réalisation de notre ambitieux programme et le parachèvement des infrastructures tant attendues par les pasteurs et agropasteurs.

Comme vous le voyez, le PRAPS est un projet essentiel pour nos pays en ce qu’il s’aligne sur nos politiques nationales, régionales et continentales et qu’il symbolise des sauts qualitatifs significatifs à plusieurs niveaux, dans la pratique de l’élevage dans notre pays. »

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 La réunion actuelle du  CTR- fait suite à celle de Saly Portudal tenue en décembre 2018 et à la synthèse des misions d’appui à la mise en oeuvre du projet réalisées par la Banque mondiale dans les 6 pays du projet te au niveau régional au CILSS courant le mois de novembre 2019.

Au cours des 48 heures que durera la Réunion du Comité Technique Régional du PRAPS, les échanges s’articuleront autour de :

– le Compte rendu de la Réunion de synthèse des missions d’appui dans les pays et au CILSS qui s’est déroulée du 9-11 décembre à Niamey

– Présentation de l’état de mise en œuvre du PTBA pour les Composantes : Amélioration de la santé animale, Amélioration de la Gestion des ressources naturelles, Facilitation de l’accès aux marchés, Gestion des crises pastorales , Gestion du projet et appui institutionnel

– Intervention des organisations professionnelles APESS et RBM

– Présentation du PTBA 2020 du PRAPS- CILSS

– Divers

  • Collaboration PRAPS et autres initiatives au niveau régional
  • Organisation des Entretiens techniques du PRAPS (ETP-4)
  • Organisation de la 7ème Réunion du CTR



1ère édition de la Concertation de Haut niveau pour une transhumance transfrontalière apaisée dans le couloir Ouest : Mano River Union (Guinée, Liberia, Sierra Leone), Sénégambie (Gambie, Sénégal) Mali, Mauritanie et Guinée Bissau

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 « La concertation reste le moyen le plus efficace pour préserver la paix… »: Samba Ndiobene KA, Ministre de l’Elevage et des Productions animales  de la République du  Sénégal.

Du 19 au 21 novembre 2019, s’est tenue à Dakar la 1ère édition de la Concertation de Haut niveau pour une transhumance transfrontalière apaisée dans le couloir Ouest : Mano River Union (Guinée, Liberia, Sierra Leone), Sénégambie (Gambie, Sénégal) Mali, Mauritanie et Guinée Bissau. L’objectif assigné à la ladite concertation a été de contribuer à l’amélioration de la gestion des flux de transhumance transfrontalière et de commercialisation du bétail, en fournissant aux décideurs politiques, des informations leur permettant de prendre des décisions stratégiques et opérationnelles relatives aux déplacements des animaux entre les pays invités.  Il a par ailleurs été question  des échanges d’insuffler une dynamique de concertation entre les acteurs du sous-secteur de l’élevage en général et des systèmes d’élevage mobiles, en particulier. La rencontre a été organisée sous l’égide de la CEDEAO et du CILSS en collaboration avec plusieurs partenaires techniques et financiers tels que la Banque mondiale à travers le PRAPS

Autrefois, le pastoralisme en général et la transhumance transfrontalière en particulier, étaient des facteurs de cohésion et d’enrichissement des peuples. Cependant, depuis quelques années de problèmes  réelles problématiques de développement se  rattachent à ces activités. Il s’agit notamment de la démographie galopante, des changements climatiques, de l’accès aux ressources, des conflits, des difficultés sécuritaires et d’entraves socio-économiques. D’où l’importance de réunir les acteurs afin de promouvoir le dialogue et faciliter la transhumance transfrontalière apaisée  entre les pays. Nul ne peut douter de la contribution de l’élevage et du pastoralisme dans les économies de nos pays. Cela est décrit par les différents flux de transhumance transfrontalière des troupeaux et du commerce de bétail dans les espaces. Toutefois, « les retombées économiques et sociales, voire environnementales positives et conséquentes qu’ils génèrent, les systèmes d’élevage mobiles, encore largement dominants en Afrique de l’Ouest sont toujours mal compris et font l’objet d’un traitement inadapté », a martelé le Représentant du Commissaire chargé de l’Agriculture, l’environnement et des ressources naturelles de la commission de la CEDEAO, M. Salifou Ousseini, Directeur Exécutif de l’ARAA , à l’ouverture des travaux, le 19 novembre 2019 à Dakar.

Pour le  Ministre de l’Élevage et des productions animales de la République du Sénégal, Samba Ndiobene Ka, les situations liées au contexte actuel  affectant la transhumance telles que les conflits, l’insécurité et le terrorisme ne doivent persister: «  … il est important de mettre en place un mécanisme permettant de prévenir la survenue des conflits rattachés au pastoralisme et à la transhumance transfrontalière et de sécuriser les espaces pastoraux. Il s’agira de garantir aux pasteurs le plein droit d’exploiter les ressources pastorales en vue de la satisfaction de leurs besoins socio-économiques et culturels. Un exercice de ce droit doit obéir à une gestion rationnelle des ressources naturelles et à la protection de l’environnement ».

Conscientes de ces enjeux, à la base, les organisations professionnelles ont initié les cadres de concertation avec l’ensemble des parties prenantes en faveur de la transhumance transfrontalière apaisée  entre les pays sahéliens et côtiers. Et au fil des années. Les cadres de concertation ont été institutionnalisés pour un meilleur impact. Ainsi après les rencontres de haut niveau  du Couloir Lac Tchad: Tchad, du Nigeria, du Niger, du Cameroun et de la République Centrafricaine organisées du 23 au 25 septembre 2019 à N’Djamena, au Tchad et celle de la 6è édition Réunion de Haut Niveau du Couloir central (1er cadre de concertation) à Accra du 7 au 110 octobre2019, Dakar a abrité Dakar la 1ère édition de la Concertation de Haut niveau pour une transhumance transfrontalière apaisée dans le couloir Ouest: Mano River Union (Guinée, Libéria, Sierra Leone), Sénégambie (Gambie, Sénégal) Mali, Mauritanie et Guinée Bissau.

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Ainsi, intervenant à la cérémonie d’ouverture de la Rencontre des Experts le 19 novembre 2019, M. Dodo Boureima, Secrétaire permanent du Réseau Billital Maroobé (RBM), a souligné que  « Cette initiative présente une valeur ajoutée importante dans la mesure où elle cherche à créer les conditions permettant de faciliter les mouvements du bétail dans la sous-région, en rapprochant davantage les principaux acteurs interpellés par les problématique de la transhumance, à savoir les décideurs politiques et financiers, tout en offrant aux institutions d’intégration sous régionale un instrument utile pour assurer le suivi de la mise en œuvre des politiques publiques en général, et celles dédiées à l’élevage en particulier. La création d’un tel cadre traduit la volonté des acteurs de la sous-région de se doter d’un dispositif institutionnel équivalent à celui du bassin central qui regroupe les pays du Sahel et ceux du Golfe de Guinée. »

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 En termes d’acquis en matière de dialogue pour une transhumance transfrontalière apaisée, il est à saluer la signature d’accords entre les espaces. Pour le Couloir Ouest, il s’agit notamment de la signature en 2006, d’un protocole d’accord réglementant la transhumance transfrontalière entre la République islamique de Mauritanie et le  Sénégal  et un autre accord entre le Mali et le Sénégal. Ainsi le Ministre Ka,: «demeure convaincu que la concertation reste le moyen le plus efficace pour préserver la paix entre les usagers des zones agro-écologiques qui se trouvent de part et d’autre des frontières héritées de la colonisation »

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Pour la Ministre de l’Élevage et de la pêche du Mali, Dr Rokia Maguira Kane, participant à la session ministérielle : « la transhumance transfrontalière est de plus en plus pratiquée dans les pays du Couloir Ouest: Mano River Union (Guinée, Libéria, Sierra Léone), Sénégambie (Gambie, Sénégal) et Mali, Mauritanie et Guinée Bissau. Cependant, elle doit être pratiquée dans les normes de respect de l’environnement, des réglementations, des us et des coutumes des zones et pays de séjour afin d’éviter les nombreux conflits qui en découlent principalement entre agriculteurs et les éleveurs. De même, les pays d’origine des animaux transhumants doivent prendre les dispositions afin d’éviter la propagation des maladies contagieuses,….je félicite les États de la CEDEAO pour avoir institué la délivrance du certificat international de transhumance (CIT) pour prévenir ces conflits et mieux encadrer le mouvement transfrontalier des troupeaux »

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Les 72 heures durant, les pays ont procédé à l’examen du bilan de la campagne de transhumance 2018-2019 et perspectives 2019-2020 dans les pays du Couloir Ouest et les pays invités. Ils ont par ailleurs échangé autour des chantiers de la sécurisation des systèmes d’élevage mobiles. Il s’est agi entre autres des grandes initiatives régionales de sécurisation du pastoralisme et du processus de construction d’une vision partagée sur les systèmes d’élevage mobiles.

Quelques conclusions extraites du Communiqué final de la Rencontre de Dakar

– Les Ministres notent avec satisfaction que la campagne de transhumance 2018-2019 s’est déroulée sans tensions entre les acteurs notamment entre les agriculteurs les éleveurs, en dépit du contexte climatique particulièrement difficile dans certains pays de la sous-région.

– Les Ministres se sont préoccupés du déficit successif en biomasse et en ressources hydriques qu’enregistrent depuis cinq années consécutives certaines régions du Sénégal et la Mauritanie. Ces déficits qui tendent à devenir structurels amplifient les flux de transhumance intra national et transfrontalière et rendent potentiellement conflictuelles les zones de concertation.

– Les Ministres se sont félicités des mesures et autres stratégies que les États et les organisations socioprofessionnelles des éleveurs déploient pour mitiger les effets induits par le changement climatique et ses corolaires : le déficit en aliments bétail, en eau d’abreuvement et les conflits potentiels entre usagers de ressources naturelles que le phénomène peut générer.

– etc.

Quelques recommandations

A l’endroit de la CEDEAO, de l’UEMOA et du CILSS :

  • Accompagner les États dans leurs efforts de lutte contre les maladies animales transfrontalières
  • Faciliter les concertations et dialogues bilatéraux entre les Etats et les acteurs du Couloir Ouest pour un meilleur encadrement de la transhumance transfrontalière.
  • Appuyer l’opérationnalisation d’un Observatoire sous régional de la transhumance transfrontalière.

A l’endroit des États :

  • Réactiver et renforcer les accords bilatéraux de coopération
  • Renforcer la surveillance épidémiologique des maladies animales transfrontalières en harmonisant les opérations périodiques de vaccination
  • Développer des systèmes d’identification des animaux pour lutter contre l’expansion du phénomène de vol.
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La 2éme édition de la Concertation de haut niveau sur la transhumance transfrontalière apaisée dans le Couloir Ouest se tiendra en Octobre 2020.




Plus de 500 jeunes pasteurs formés dans plusieurs métiers par le PRAPS en Mauritanie

Depuis septembre 2017, dans le cadre de son  volet « diversification des revenus des pasteurs et agropasteurs »,  logé au sein de la Composante 4, le PRAPS Mauritanie a contractualisé avec l’Institut National de Promotion de la Formation Technique et Professionnelle (INAP-FTP) en vue de  l’exécution d’actions de formation qualifiante.   Aujourd’hui, au titre de cette convention, plus de 500 jeunes pasteurs ont été formés dans plusieurs métiers.

Les formations se sont déroulées en deux phases. La première phase a concerné un total de 117 bénéficiaires, soit 25% d’hommes et 75%de femmes. Ces derniers ont été formés dans 3 métiers (transformation, le tannage, l’électrification rurale, transformation des légumes et produits laitiers). Cette formation  s’est déroulée sur la période d’octobre 2017 à août 2018. Elle a ciblé notamment les femmes et les jeunes scolarisés dans l’enseignement technique, secondaire et supérieur et les jeunes non-scolarisés et déscolarisés sans emploi et issus des communautés pastorales/déportées. Le ciblage des bénéficiaires s’est fait sur la base d’une enquête d’identification des besoins en formation conduite par l’INAP-FTP au niveau de 30 villages répartis sur 07 wilayas d’intervention du projet (Hodh Chargui, Hodh El Gharbi, Assaba, Trarza, Guidimakha, Gorgol et Brakna).

La seconde phase de la formation a ciblé 400 jeunes ruraux, dont 39% de femmes et 61% d’hommes. Ils ont été formés  dans les métiers/filières  de la plomberie, le maraîchage, l’électricité rurale, la santé animale, l’aviculture et le tannage des peaux. Elle s’est déroulée de décembre 2018 à juin 2019. Tout comme la première, le désamarrage de cette seconde phase a nécessité la conduite par le partenaire du PRAPS-MR d’une enquête d’identification des besoins en formation au niveau de 100 villages repartis dans huit (8) wilayas (Hodh Chargui, Hodh El Gharbi, Assaba, Trarza ,Guidimakha , Gorgol, Brakna et Tagant ).

Des kits et des équipements du projet pour une insertion rapide dans la vie active

Fin mai, des missions du PRAPS-MR ont été dépêchées dans huit wilayas pour assister à la clôture de cette seconde phase des sessions de formation qualifiante. Celle-ci a été l’occasion pour les responsables du projet de communiquer avec les bénéficiaires sur les modalités pratiques de leur insertion. Pour joindre l’acte à la parole, les responsables du projet ont mis à la disposition de l’ensemble des bénéficiaires des kits et des équipements leur permettant une insertion rapide dans la vie active.

A rappeler que les formations se sont déroulées dans les structures régionales publiques de formation (l’École d’Enseignement Technique et de Formation Professionnelle des Travaux Publics,  l’École Nationale de Formation et de Vulgarisation Agricole et le Centre de Formation et de Perfectionnement Professionnels). L’exécution de l’ensemble des phases de formation a nécessité l’élaboration par l’INAP-FTP de référentiels de formation, la contractualisation avec les opérateurs de formation et l’organisation régulière des missions de suivi-évaluation des sessions de formations.




Suivi des infrastructures pastorales du PRAPS Tchad

7 puits sur 9 réhabilités dans le Borkou et bientôt la construction du marché à bétail de Mao démarrera 

Les infrastructures pastorales réalisées au profit des éleveurs au nord du Tchad sont visibles. Le marché à bétail de Mao, chef-lieu de la province du Kanem démarrera bientôt, après avoir répondu aux attentes des personnes affectées par le projet. Dans le sud Borkou, sur les neuf puits pastoraux à réhabiliter, sept sont déjà réaliser et opérationnels.

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 Le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) section du Tchad, financé par la Banque mondiale et coordonné par le CILSS, connait des avancées dans son exécution. Aux côtés des chantiers achevés et réceptionnés, les travaux des autres infrastructures pastorales entamées, il y a quelques mois avancent bien dans l’ensemble des zones d’intervention du projet. Pour s’assurer de l’état d’avancement des chantiers, de la bonne exécution des travaux de construction des infrastructures, et surtout d’inspecter des mesures de sauvegarde environnementales, sociales, une mission conjointe du PRAPS-Tchad et du ministère de l’Elevage et des Productions Animales a séjourné dans deux provinces du pays dans lesquelles la réalisation des infrastructures connaît un léger retard. Il s’agit notamment les provinces du Kanem et du Borkou dans le nord du Tchad.

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Les membres de la mission composée essentiellement, des techniciens en plus de constater physiquement les travaux, ont échangé dans ces provinces avec toutes les parties prenantes pour corriger certaines insuffisances qui pourraient handicaper la bonne réalisation des infrastructures.

Dans la province du Kanem, la mission a tenu une séance de travail avec les autorités municipales, le service technique de l’élevage, les représentants de l’entreprise, les représentants des organisations des producteurs, les représentants des comités de gestion de grief et de gestion du marché à bétail de Mao. Au cours de cette rencontre, les autorités municipales ont rassuré de leur engagement pour la réinstallation des personnes affectées par le projet sur le nouveau site du marché à bétail, pour permettre à l’entreprise d’effectuer les travaux de construction dudit marché dans le délai.

Dans le même sillage, la mission s’est rendue au Sultanat du Kanem, pour échanger avec le représentant du sultan monsieur Mallah Alifa, un garant, par son implication personnelle dans la réussite de ce projet de construction du marché à bétail de Mao, qui est un bien commun de sa population.

Une visite sur le site de réinstallation provisoire de 84 usagers vulnérables recensés sur l’ancien marché à bétail de Mao a permis de constater de l’engagement des autorités municipales pour la construction des hangars en tôle au profit de ces personnes en vue de réinstallation, comme en témoigne la réalisation des premiers hangars déjà achevés.

Dans le Borkou, les membres de la mission ont visité les puits pastoraux réalisés par le PRAPS-Tchad, dans cette zone désertique du Tchad où l’accès à l’eau constitue un véritable problème de survie. Les puits pastoraux de Burkinga Olomanga, Burkinga Atchi et Niney enfouies dans le sable mouvant du désert puis réhabilités par le PRAPS, ont constitué la première étape de la visite.

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 Le vice-président du comité de gestion du puits de Burkigna Atchi, M. Albachar Allafouza, relève qu’en cette période, les éleveurs abreuvent encore leur bétail dans les marres, et c’est à partir du mois d’octobre qu’ils envahissent les puits. Pour éviter les échecs du passé, M. Albachar Allafouza tout en remerciant le PRAPS pour cette réalisation, souhaite que des couvercles et fourches soient posés sur l’ensemble des puits réhabilités.

Parallèlement à cette rencontre, l’experte genre et sauvegarde sociale du PRAPS-Tchad, Zenaba Mahamat Alkhassim s’est entretenue avec un groupe des femmes de la localité de Burkinga Atchi. Ces femmes, actrices principales du secteur de l’élevage dans cette contrée du pays confient que la réhabilitation de ces puits a soulagé considérablement leur souffrance. A cet effet, elles expriment leur reconnaissance au projet PRAPS-Tchad pour cette prouesse. Cependant, ces femmes émettent d’autres doléances tendant à améliorer leur quotidien.  Elles demandent entre autres, la réparation de la pompe du puits, la fourniture d’un moulin à céréale, la construction d’un centre de santé et d’une école pour leurs enfants.

Une rencontre avec les autorités administratives, des services déconcentrés de l’Elevage, élargie aux chefs traditionnels a permis d’étayer la mission sur la réalisation jusque-là du projet dans cette zone. Le sous-préfet par intérim M. Ahmat Tatami souligne que le PRAPS-Tchad apporte un appui considérable. Car soutient-il, sur les neuf puits prévus, sept sont déjà réalisés dans la sous-préfecture de Kouba. M. Ahmat Tatami suggère à la mission d’accélérer les travaux de réhabilitation de deux puits notamment de Louha et Batadjeney, pour répondre aux besoins en eau de l’ensemble de ses administrés.

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En tout cas, au cours des échanges avec des bénéficiaires, des membres des comités de gestion et autres acteurs des projets, la mission, a donné des conseils, orientations et sensibilisations afin de tenir compte des aspects sociaux et environnementaux conformément aux normes de sauvegardes environnementales et sociales de la Banque Mondiale et à la réglementation tchadienne.

A l’issue de sa visite la mission juge que les réalisations sont satisfaisantes. Car les constats faits sur le terrain permettront à l’équipe de la Banque mondiale de se rassurer de l’effectivité de la mise en œuvre du plan simplifié de réinsertion de Mao dont les premiers hangars sont déjà construits pour leur réinstallation et sept puits pastoraux sur les neuf dans la sous-préfecture de Kouba au sud du Bourkou sont réhabilités.




Lancement de la campagne de vaccination 2019 – 2020 contre la PPCB et la PPR

lancement campagne par le Ministre.

Lancée officiellement, le 19 octobre 2019, à KOUNDJOUROU, dans le Batha au centre  du Tchad, la campagne de vaccination de masse contre la Péripneumonie contagieuse bovine (PPCB) et la Peste des Petits Ruminants (PPR), édition 2019-2020, vise à améliorer le taux de couverture vaccinale et à réduire le taux de prévalence de ces maladies.

Le contrôle et l’éradication desdites principales pathologies qui sont la Péripneumonie contagieuse bovine et la Peste des petits ruminants déciment le sous-secteur de l’élevage au Tchad, un outil majeur pour réduire la pauvreté et assurer la sécurité et la souveraineté alimentaire. Pour pallier cette  situation, les parties prenantes et les acteurs clés du secteur de l’élevage en lien avec le  PNS du Pays ont démontré qu’une grande campagne de vaccination du bétail est une action conséquente et indéniable.

Bouclage des petits ruminants.

Par ailleurs, ces vaccinations sont rendues obligatoires pour une vaccination de masse de tous les bovins âgés de plus de six mois et les petits ruminants âgés de plus de trois mois présents sur le territoire national. Les équipes techniques vont sillonner les villages et férricks des provinces concernées pour vacciner les bétails. Raison pour laquelle, le bouclage des petits ruminants à vacciner est capital. Et le succès de la vaccination de la Peste des petits ruminants dépend d’une ou de deux doses de vaccins pourvu qu’elle soit de bonne qualité, bien conservée et bien inoculée. Ainsi, l’animal sera immunisé à vie. C’est ce qui justifie le bouclage des animaux pour mieux identifier ceux qui sont déjà vaccinés. Cette campagne de vaccination qui commence prévoit dans ses mallettes 4 000 000 de doses de vaccins contre la PPCB et 3 000 000 de dose contre la PPR.

Il faut dire que l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) s’est engagée pour l’éradication de la PPR d’ici 2030. Mais, le Tchad s’est fixé un objectif ambitieux, celui d’éradiquer la PPR en 2025. Ces campagnes, faut-il le souligner, seront soutenues par le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS), financé par la Banque Mondiale à travers le CILSS. L’objectif global du PRAPS est l’amélioration durable de la santé animale, la de sécurisation des activités pastorales, l’accroissement économique de l’élevage et l’augmentation des revenus des communautés pastorales et agro-pastorales. Cette politique fait partie des nouvelles orientations politiques du Gouvernement, notamment le Plan National de Développement (PND 2017-2021) et la Vision 2030 que le Tchad veut. Pour arriver à relever ces défis de cette lourde tâche, l’implication de toutes les parties prenantes et des éleveurs qui sont les acteurs clés s’avère nécessaire.

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Pour le Ministre de l’élevage et des Production Animale, Gayang Souaré qui présidé la cérémonie de lancement de cette campagne : « …la vaccination est obligatoire et l’acte vaccinal est payant pour la péripneumonie contagieuse bovine et gratuite pour la peste des petits ruminants». Il a invité les agents techniques à sensibiliser les communautés agro-pastorales afin d’assurer la santé de leur bétail par la couverture sanitaire et sécuriser les productions agricoles par le respect des couloirs de transhumance.




Le PRAPS-Tchad offre 166 motos aux agents vaccinateurs

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Pour corriger les insuffisances liées aux faibles taux de vaccination en vue d’améliorer la santé animale, le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) du Tchad, financé par la Banque mondiale à travers le CILSS, a offert des moyens roulants aux agents vaccinateurs. Cette dotation leur permettra de fournir des appuis adéquats aux pasteurs et  éleveurs dans les zones les plus retranchées du pays.

Le Tchad malgré ses potentialités animales avec plus de 100 millions têtes de bétail, le pays peine à s’imposer dans le secteur de l’élevage qui constitue l’une des mamelles de l’économie nationale. Les partenaires du Tchad, à travers des projets et programmes apportent des appuis multiformes.  Toutefois, Une des grandes difficultés de ce sous secteur élevage est l’amélioration de la santé animale avec les longues distances à parcourir pour faire vacciner son cheptel. Le caractère de l’élevage mobile et  la recherche de pâturage selon les saisons  sont grandement à considérer.

Dans la perspective d’améliorer les services vétérinaires aux communautés pastorales, notamment pour la vaccination des animaux, le Gouvernement et ses partenaires déploient des agents sur le terrain. Néanmoins, ces  derniers manquent cruellement des moyens roulant pour atteindre les transhumants dans leurs campements.

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  C’est ainsi que 166 motos adaptées au terrain, d’une valeur de 255 millions FCFA, ont été officiellement remises au Gouvernement à travers le Ministère de l’Elevage et des Productions Animales pour renforcer les moyens logistiques de la direction des services vétérinaires et ses démembrements dans les provinces. L’objectif  de cette action est de permettre aux agents vétérinaires,  de se déplacer pour inspecter les animaux d’un endroit à un autre, et de suivre également  les transhumants pour administrer les vaccins nécessaires en vue de prévenir certaines pathologies animales pendant les campagnes de vaccination. En somme, les motocyclettes faciliteront  la mobilité des agents  auprès des éleveurs au lieu que ceux-ci se déplacent pour accéder à des bases vétérinaires de qualité pour améliorer la santé animale.

Ce don vient en complément des diverses réalisations et des infrastructures vétérinaires construites au profit des éleveurs du Tchad par le PRAPS.

Le Coordonnateur du PRAPS-Tchad, M. Al-Hadj Bineyé précise que ces motocyclettes seront réparties dans les zones  d’intervention du projet  conformément aux besoins exprimés par les agents sur le terrain. Pour une utilisation rationnelle de ces engins, le Coordonnateur du PRAPS-Tchad a exprimé sa gratitude à la Banque mondiale pour son soutien constant et attentionné aux actions entreprises par les hautes autorités du pays visant à l’atteinte des objectifs économiques et sociales.

Il a également insisté sur la gestion efficiente des motocyclettes  et  rappeler les prescriptions de la Banque mondiale en matière de la bonne gouvernance . Chaque bénéficiaire de  moto a-t-il souligné fera l’objet d’un suivi.

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Le Directeur général adjoint du Ministère de l’Elevage et des Productions Animales, M. Abdéramane Ahmat Tadjadine, en réceptionnant  ces 166 motos a réaffirmé la ferme volonté du pays à contribuer efficacement à la modernisation du sous-secteur de l’Elevage au Tchad.

Pour les motocyclettes contribueront à améliorer les conditions très difficiles des agents vaccinateurs.




SESSION DE FORMATION POUR LE SUIVI DES FEUX DE BROUSSE PAR TELEDETECTION ET L’EVALUATION DU BILAN FOURRAGER PREVISIONNEL ACTUALISE

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  Du 14 au 19 octobre 2019, des représentants des services techniques en charge du Suivi et de la cartographie des feux de brousse, du Suivi des ressources pastorales  alimentant le système d’alerte précoce (SAP) sur les informations relatives au bilan fourrager et des acteurs des SAP des 6 pays du PRAPS sont réunis à Dakar au Sénégal en vue d’une session de formation régionale pour   » le suivi des feux de brousse par télédétection et l’évaluation du bilan fourrager prévisionnel actualisé ».

De manière spécifique, la formation assurée par le Centre de Suivi Ecologique (CSE) du Sénégal  renforce les capacités  desdits cadres pour:

  • extraire les données d’observation de la terre disponibles via la E-station MESA ou tout autre sources, pour le suivi des feux de brousse et leur impacts sur le disponible fourrager;
  • Produire des cartes interactives montrant les feux actifs pour une période de temps spécifiée, combinée avec des couches SIG (régions, cercles, communes,  routes et des villages) ;
  • traiter et analyser ces données en vue de la production d’un certain nombre d’informations : l’occurrence et densité des feux de brousses; les superficies de pâturage détruite par les feux de brousse, estimation des quantités de biomasse détruite par les feux
  • faire des analyses comparatives sur la base de données historiques sur les feux
  • élaborer un bilan fourrager actualisé tenant compte des informations précédentes et notamment les quantités de biomasse brûlées.



RENCONTRE DES ACTEURS NON ETATIQUES SUR LA TRANSHUMANCE


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 En prélude de la 6ème Rencontre de haut niveau sur la transhumance apaisée entre les pays sahéliens et les pays côtiers, la journée du 7 octobre 2019, s’est tenue également à Accra, la Rencontre des Acteurs non étatiques.
L’objectif global a été de définir la position commune à présenter au nom des acteurs à la Rencontre de haut niveau.

Leur réflexion a notamment  porté sur les principaux axes ci-après :

– la Transhumance transfrontalière à l’épreuve de mutations ambivalentes.
– le processus de remise à l’agenda de la transhumance par les décideurs politiques.
– le défi d’une implication soutenue et structurée des acteurs non étatiques dans le dialogue sur l’avenir du pastoralisme et de la transhumance transfrontalière.
– l’évaluation de la campagne pastorale en cours par les acteurs : APESS, RBM, ROPPA, CORET, CFENABVI, les collectivités territoriales
– le déroulement de la campagne transfrontalière en cours au Bénin, Ghana, Nigéria et Togo
– etc

La rencontre a été organisée avec l’appui du Ghana, de la CEDEAO, de l’UEMOA, du CILSS et du Réseau Billital  Maroobe. Elle conduira à l’adoption à la  » Position commune des Acteurs Non Étatiques à la Concertation de haut niveau pour une transhumance transfrontalière apaisée » qui sera présentée au cours de la Rencontre de haut niveau dont les travaux débuteront le 08 octobre avec la réunion des Experts et s’achèveront le 9 octobre 2019 avec la rencontre ministérielle.




ACCRA ACCUEILLE UN ATELIER D’INFORMATION ET DE SENSIBILISATION DE JOURNALISTES SUR LA TRANSHUMANCE ET LE COMMERCE DE BETAIL EN AFRIQUE DE L’OUEST ET AU SAHEL

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   POUR UNE TRANSHUMANCE APAISÉE 16 JOURNALISTES  DE L’ESPACE CILSS ET CEDEAO FORMES

Les conflits en période de transhumance dans les pays d’accueil, inquiètent les Etats. Plusieurs actions notamment les textes juridiques, les campagnes de sensibilisations, les sommets sur la transhumance, ont été tenus, pour pallier ce problème. Malgré ces efforts, plusieurs défis restent encore à relever. Le Comité inter états de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) à travers le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) a lancé en 2018, la 1 ère série de campagnes de sensibilisation au profit des journalistes. En mars 2019, à Lomé se tenait la 2 ème campagne avec un partenaire du CILSS, Acting For Life (AFL) et du 7 au 11 octobre 2019, Accra abrite la 3ème édition du même atelier avec pour cible 16 journalistes de la CEDEAO et du CILSS. L’objectif visé est d’informer davantage les femmes et hommes de média sur la transhumance et le commerce de bétail, afin qu’en acteurs avertis, ils servent de relais à travers les différents médias qu’ils animent.  Leurs diverses contributions serviront à déconstruire les stéréotypes et clichés négatifs sur le pastoralisme.

Le CILSS, coordonne la mise en œuvre de trois projets régionaux tels que le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS), le Programme régional de dialogue et d’investissement pour le pastoralisme et la transhumance au Sahel et dans les pays côtiers (PREDIP) et le Projet « Elevage et Pastoralisme intégré et sécurisé en Afrique de l’Ouest (PEPISAO). Ces projets visent entres autres à terme l’amélioration des conditions de vie des pasteurs et agropasteurs, la stabilité, la transhumance apaisée. Effectivement, de plus en plus  de mouvements de transhumance sont marqués par  de graves incidents dans les zones d’accueil et de transit à cause de plusieurs facteurs notamment le non respect des couloirs de transhumances, l’entrée du bétail  dans les aires protégées, les champs, et la destruction des récoltes. Les pays d’accueil, aussi, instaurent de plus en plus des barrières, aux transhumants pour  diverses raisons dont la réduction des conflits. Le CILSS à travers ces trois projets, fait des plaidoyers au près des pays d’accueil De même, également, les acteurs des médias, les journalistes sont associés à cette cause. Au cours de l’atelier d’Accra, ils seront davantage informés sur les projets du CILSS et sensibilisés sur le pastoralisme, les causes, les autres formes d’élevage dont le ranching. Les journalistes ont par ailleurs évoqué avec les formateurs les difficultés liées à la mobilité du bétail du Sahel vers les pays côtiers, les aspects économiques de la transhumance. En effet, selon l’un des formateurs, Monsieur Samba Diallo, le transhumant dépense en moyenne, 1 23 0000 FCFA (un million deux cent trente mille francs  CFA) durant son parcours de  transhumance.

En rappel le raching a des exigences notamment des pré requis pour sa réussite. Il a été évoqués l’environnement à travers indispensable aux normes en matière de ranching, les besoins alimentaires et hydriques des bovins,… Conditions ne pouvant être remplie du fait de l’espace limité de plusieurs  Etats et de la démographie galopante.

Au programme des:

–  séances théoriques,

– présentations de différents projets et des outils de prévention des conflits,

– rappels en techniques de rédaction journalistes, des comités de rédaction, – collectes de données auprès des différents acteurs présents à Accra dans le cadre d’une série de rencontres dont la 6e Réunion de haut niveau sur la transhumance,

– ateliers de production

– etc.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par Dr Maty Ba-Diao, représentant le Secrétaire Exécutif du CILSS.






QUELQUES REALISATIONS DU PRAPS- MALI DANS LA REGION DE KAYES

Quelques réalisations du PRAPS-Mali dans la Région de Kayes et de façon spécifique dans le cercle de  Diema, Kayes, Nioro du sahel et de Yélimane. Elles regroupent les activités génératrices de revenus (AGR), la construction ou réhabilitation des services locaux de production animale (SLPIA), la construction de parcs de vaccination,…