Le PRAPS soutient les actions des femmes pour garantir la sécurité alimentaire des ménages pastoraux

Dans le contexte de choc climatique que vivent les communautés pastorales, il convient de développer des actions innovantes qui tout en permettant de sécuriser les moyens d’existence des ménages contribuent à renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Durant la transhumance les hommes accompagnent les troupeaux et les femmes restent dans les campements avec leurs enfants pour ainsi assurer la qualité de leur alimentation des enfants et de leurs soins.

Avec les différentes formes d’accompagnent reçues du PRAPS, les femmes ont été formées et équipées afin de tirer le meilleur avantage de leur zone et de d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de leurs enfants.

Le  diaporama Renforcer la sécurité alimentaire à Kraa Lahmar, Mauritanie présente  des activités entreprises par des femmes organisées en coopérative  dans  le Traza pour assurer la sécurité alimentaire de leurs familles.




Compter sur les pasteurs pour une participation active au développement et assurer l’avenir

Dans les actions de renforcement de la résilience des ménages pasteurs, le PRAPS a intégré comme jalon la diversification de leurs revenus à travers divers appui à eux octroyés. De l’embouche bovine à la transformation du lait et aux dérivés des produits de  l’élevage , plusieurs bénéficiaires du PRAPS ont vu leurs conditions de vie s’améliorer de façon considérable pour le bonheur de leurs communautés.

Les aptitudes en leadership  des femmes renforcées, elles s’épanouissent également dans les métiers qui étaient antérieurement dits masculins et participent avec grande satisfaction aux charges des ménages pour l’épanouissement de leurs familles à divers égards.

Les situations présentées dans cette video « Aujourd’hui, tout le monde est fier de moi »  réalisée au Mali restent évocatrices des changements induits par le PRAPS dans l’ensemble de la zone d’intervention du projet.

La diversification des activités économiques des membres des coopératives et groupements s’inscrit dans l’amélioration des conditions de vie et de croissance économique promue par la Banque mondiale.




4ème édition des Entretiens Techniques du PRAPS (ETP-4) – Webinaire Zoom, du 19 au 22 octobre 2020

La  4ème édition des Entretiens Techniques de PRAPS (ETP-4) se tiendra du 19 au 22 octobre 2020 sur le thème « Echanges des produits d’élevage comme moteur de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest : Eliminer les obstacles au commerce pour augmenter les flux commerciaux intracommunautaires et raffermir la croissance économique». Ci-joint, le prospectus,  l’agenda provisoire et la note de cadrage de la rencontre.

Cette rencontre sera organisée par visioconférence sous forme de webinaires Zoom tous les jours de 10H à 13H GMT. Ci-après, le lien zoom  permettant de s’enregistrer : https://cilss-int.zoom.us/webinar/register/WN_JPuhKoDhRpigrgJpY-sPbQ




Gestion des crises pastorales


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Facilitation de l’accès aux marcher


L’accès au marché des produits de l’élevage permet de générer des revenus et de disposer des ressources financières indispensables á l’acquisition des produits alimentaires pour les ménages, d’intrants et d’autres produits et facteurs de production pour les communautés pastorales et agropastorales.

Il est ainsi une condition essentielle pour l’amélioration des conditions de vie des ménages pastoraux. Cet accès permet également une gestion efficace des systèmes de production á travers des opérations de déstockage et de reconstitution des troupeaux. Enfin, l’accès au marché génère des emplois dans le commerce, la transformation, le transport et le convoyage du bétail-viande. L’accès au marché est indispensable pour la réduction de la pauvreté et le développement économique des zones pastorales.

OBJECTIF DE LA COMPOSANTE
L’objectif de la composante 3 est de faciliter l’accès aux marchés de bétail et des produits pastoraux pour les pasteurs et agropasteurs ainsi que d’accroître la compétitivité des filières animales.
La Composante 3 comprend deux sous-composantes :
(i) Développement des infrastructures et du système d’information.
(ii) (ii) Renforcement des organisations pastorales et interprofessionnelles.




Amélioration de la gestion des ressources naturelles


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Amélioration de la santé animale


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23 Aires d’abattage construites et réhabilitées




Recrutement d’un Bureau d’Etudes/Firme pour l’Elaboration des Instruments de Sauvegardes environnementales et sociales du PRAPS-II Tchad

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L’objectif de cette étude est d’élaborer les instruments de gestion des risques environnementaux et sociaux nécessaires en vertu du nouveau Cadre Environnemental et Social de la Banque. Ce projet qui est en cours de préparation est considéré comme présentant un risque Substantiel. Pour plus d’informations:
Télécharger l’Appel à Manifestation d’Intérêt n°10-PRAPS-CILSS

Télécharger les TDRs




PRAPS-Tchad : 100 parcs de vaccination construits et opérationnels pour faciliter les activités des éleveurs

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  Une délégation composée des techniciens des ministères de l’Elevage et des Productions Animales,  de l’Economie et de la Planification du Développement, de la direction générale des Marchés Publics et du PRAPS-Tchad, après avoir sillonnée, les zones d’interventions du projet, a réceptionné, provisoirement les 100 parcs de vaccination construits au profit des éleveurs tchadiens.

Au Tchad, le secteur de l’élevage qui constitue l’une des mamelles de l’économie nationale éprouve d’énormes difficultés pour rendre son envol. L’élevage, toujours pratiqué de façon traditionnelle peine à s’imposer véritablement. Parmi les facteurs handicapant ce secteur, la prise en charge sanitaire figure en bonne place. Les campagnes de vaccination entreprises par le gouvernement et ses partenaires donnent difficilement les résultats escomptés parce qu’entre autres, les éleveurs ne disposent pas de parcs adaptés pour faire vacciner leur bétail.

Dans l’optique, de corriger  ces insuffisances, le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS)  Tchad a inscrit dans son agenda, la construction de parcs de vaccination appropriés. Ainsi, après avoir effectué des missions de terrain, des sites consensuels ont été retenus pour le démarrage des travaux.

1 Chef du village Amzed avec les memebres de la Mission

Au total,à ce stage du projet, ce sont  de 100 parcs de vaccination qui viennent de s’achever. Les parcs ont les mêmes caractéristiques. Ces parcs, étendus sur une superficie de 400 m2 chacun, avec son couloir de vaccination,  font  le bonheur des éleveurs.

Pour de nombreux d’éleveurs qui ont échangé avec la délégation, ces parcs viennent réellement soulager leurs souffrances accumulée durant de longues années, où pendant les campagnes de vaccination ils faisaient recours à des branches d’arbres pour construire des parcs de fortune pour vacciner leurs animaux. Ces éleveurs expriment leur reconnaissance au projet PRAPS, pour avoir soigner leur mal à la racine. Ils ont salué et le féliciter le PRAPS-Tchad qui, en plus de ces parcs de vaccination,  a mis également à leur disposition des aliments de bétail et des vaccins pour prévenir contre certaines pathologies animales qui décimaient leur bétail.

La plupart des éleveurs souhaitent que, la campagne de vaccination des animaux soit réadaptée à leur période de transhumance pour couvrir tous les éleveurs. Ces derniers observent que les campagnes de vaccination sont entreprises pendant la période de chaleur où les éleveurs supportent très mal cette canicule suffocante et refusent de fréquenter les sites de vaccination pour protéger  leur bétail.

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Comme doléance, des éleveurs  souhaitent avoir d’autres infrastructures pour faciliter leurs activités. Il s’agit  notamment de l’eau et des abris à annexer aux  parcs. C’est que traduit Alkhali Adoum Hissein, membre du comité de gestion du parc de la localité de Bolong dans la province du Guerra en ces termes: » il faut de l’eau potable à côté de chaque parc pour alimenter à la fois les éleveurs, les agents vaccinateurs et les animaux. » Car observe-t-il, les éleveurs et les agents vaccinateurs soufrent pendant la période de vaccination par manque d’eau.

Dans la province de Wadi-Fira, un peu plus à l’Est, le chef de canton Tourounga, quant à lui souhaite que:  » des abris soit construits à côté de chaque parc pour permettre aux agents vaccinateurs de se reposer après le travail. Il soutient que, dans cette zone désertique, en plus de sauver la vie des animaux, il faut que les personnes qui y travaillent soit à l’abri. »

En somme, pour nombre d’éleveurs, après la construction et la réception provisoire, leurs calvaires du passé seront des lointains souvenirs. Selon eux, désormais, la vaccination se fera avec beaucoup plus d’aisance dans des conditions optimales. Les expressions de joie se lisent sur les visages des éleveurs.