Ouverture d’un atelier de formation dédié à la méthodologie d’organisation et de gestion des réseaux de surveillance épidémiologique des maladies animales

À Nouakchott, s’est ouvert un Atelier régional de formation dédié à la méthodologie d’organisation et de gestion des réseaux de surveillance épidémiologique des maladies animales. Organisé par la Coordination technique de l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) pour le compte du Programme Régional d’Appui au Secteur de l’Élevage dans la région du Sahel, phase 2 (PRAPS-2), responsable de la mise en œuvre de la sous-composante « Assistance technique ciblée » du PRAPS-2, cet atelier, étalé sur cinq jours (du 13 au 17 novembre), vise à contribuer à l’amélioration du fonctionnement des réseaux de surveillance épidémiologique des pays bénéficiaires du PRAPS-2. L’objectif principal est d’optimiser la détection précoce des maladies et d’assurer un suivi spatio-temporel des cas. Environ une trentaine de participants, représentant les pays partenaires du PRAPS (Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad) ainsi que des structures collaboratives telles que le CIRAD et la CEDEAO, prendront part à cet atelier.




Atelier régional dédié à la méthodologie d’organisation et de gestion des réseaux de surveillance épidémiologique des maladies animales

À Nouakchott, s’est ouvert un Atelier régional de formation dédié à la méthodologie d’organisation et de gestion des réseaux de surveillance épidémiologique des maladies animales. Organisé par la Coordination technique de l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) pour le compte du Programme Régional d’Appui au Secteur de l’Élevage dans la région du Sahel, phase 2 (PRAPS-2), responsable de la mise en œuvre de la sous-composante « Assistance technique ciblée » du PRAPS-2, cet atelier, étalé sur cinq jours (du 13 au 17 novembre), vise à contribuer à l’amélioration du fonctionnement des réseaux de surveillance épidémiologique des pays bénéficiaires du PRAPS-2. L’objectif principal est d’optimiser la détection précoce des maladies et d’assurer un suivi spatio-temporel des cas. Environ une trentaine de participants, représentant les pays partenaires du PRAPS (Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad) ainsi que des structures collaboratives telles que le CIRAD et la CEDEAO, prendront part à cet atelier.




Le PRAPS – 2 Tchad lance une initiative d’enregistrement et de délivrance d’actes civils destinée aux pasteurs et agro-pasteurs. »

Le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS 2) au Tchad, en collaboration avec l’Agence Nationale des Titres Sécurisés (ANATS), a lancé une campagne d’enrôlement le 12 novembre 2023 dans le campement Choukhara, situé à 50 km du département d’Albiya dans la province de Wadi Fira. L’objectif de cette initiative est d’améliorer l’accès des pasteurs et agro-pasteurs au registre social unifié et à l’état civil, garantissant ainsi leurs droits fondamentaux tels que l’accès aux actes d’état civil, l’enrôlement dans le registre social unifié, et l’accès aux services sociaux de base. La mobilisation de la communauté, stimulée par une tournée d’information, a été significative, avec des résidents cherchant à obtenir des actes d’état civil, tels que des actes de naissance et des cartes d’identité nationale. Des bénéficiaires, comme Hadjo Hamid Abdoulaye, ont exprimé leur joie après avoir obtenu rapidement les documents lors de l’enrôlement. Le projet vise à remettre des actes d’état civil à environ 3000 pasteurs et agro-pasteurs de la province de Wadi Fira, contribuant ainsi à garantir l’accès aux droits fondamentaux de cette communauté.




Olivier Paré, producteur de la culture fourragère, raconte son histoire.

Monsieur Olivier Paré, âgé de 55 ans, réside à Dédougou. Il a initié sa passion pour la culture de fourrage en l’an de grâce 2011. Sa persévérance et son acharnement au travail l’ont propulsé vers le succès, malgré les défis de taille qui se sont dressés sur son chemin. En cette année 2023, il a bénéficié d’un précieux soutien du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel phase 2 Burkina Faso (PRAPS 2-BF).
Monsieur Paré s’est spécialisé dans la culture de diverses cultures fourragères, notamment le mucuna fourrager et l’andropogon gayanus. Aujourd’hui, Olivier Paré est devenu un modèle pour sa communauté. Il a créé des emplois au niveau local, amélioré la qualité de vie des éleveurs et renforcé la sécurité alimentaire pour le bétail de la localité. Son parcours est un exemple inspirant pour ceux qui aspirent à s’investir dans la production de fourrage




« Je tiens à exprimer ma profonde gratitude envers le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel phase 2 Burkina Faso (PRAPS2-BF), qui m’a permis d’acquérir des compétences pratiques. Je tiens à citer les mots de Kaliguétou, qui déclara : ‘Désormais, je sais mettre mes mains à l’œuvre. »

Kali est une jeune femme qui réside désormais à Bama, une localité située à 25 kilomètres de Bobo-Dioulasso. Malgré elle, elle a dû quitter son village autrefois paisible en raison de l’insécurité. Un soir, elle apprit que le PRAPS2-BF lançait un appel en vue de soutenir la formation des jeunes et des femmes pasteurs et agropasteurs, dans divers métiers au sein des centres de formation et auprès de maîtres artisans. Elle reçut de l’aide pour la préparation de ses dossiers, qu’elle soumit ensuite à l’appréciation d’un comité régional de sélection. Kali fut sélectionnée parmi des milliers de candidats et choisit d’intégrer le site de l’Union des groupements des étuveuses de riz de Bama (UGER-B) pour apprendre l’ensemble du processus d’étuvage du riz ainsi que les méthodes de conservation. Après quelques jours de formation intensive, Kali se sentit déjà apte à exercer ce métier et aspira à devenir entrepreneure. Le sourire a retrouvé sa place sur son visage, et l’espoir a resurgi grâce au PRAPS2-BF. Aujourd’hui, elle souhaite exprimer sa gratitude envers le PRAPS2-BF en un mot : ‘Merci.’

L’histoire de Kali se reflète dans celle de plusieurs centaines de jeunes et de femmes qui ont bénéficié du soutien du PRAPS2-BF et qui suivent actuellement des formations dans divers métiers à travers onze régions du Burkina Faso. Ils sont au nombre de 660, comprenant des déplacés internes, des personnes défavorisées, principalement des jeunes et des femmes pleins d’initiatives, qui avaient besoin de soutien pour entreprendre dans divers domaines de production. Grâce au PRAPS2-BF, ils ont été admis pour suivre des formations en tissage de pagne, en agriculture, en aviculture, en saponification, en production et conservation du fourrage, en culture maraîchère, en étuvage de riz, en coiffure, en transformation agro-alimentaire, et en transformation du lait.

Dans deux mois, les apprenants actuels auront achevé leur formation, et des kits d’installation sont déjà prévus pour les futurs entrepreneurs. Le PRAPS2-BF a pris cette initiative pour renforcer la résilience des pasteurs et agropasteurs, afin qu’ils puissent faire face à d’éventuels chocs ou catastrophes qui pourraient impacter leurs moyens de production et de subsistance.

D’hier, en tant que déplacés internes, à aujourd’hui, en tant que résidents de nombreux sites de formation et futurs entrepreneurs, les apprenants sont conscients de leur responsabilité dans la réalisation du succès de cette initiative du projet. À chaque étape de la visite de la délégation conjointe du PRAPS2-BF et de la DGFOMR, ils ont exprimé leur reconnaissance et leur gratitude envers le projet. »




Adjara Sanogo, une success story grâce au PRAPS-1-Mali : Comment un investissement en appelle un autre

Le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS 2-MALI) a financé 540 Activités Génératrices de Revenus (AGR) en 2023, destinées aux femmes et jeunes pasteurs et agropasteurs âgés de 18 à 40 ans dans les régions de Ségou, Sikasso et Koulikoro. En 2024, le projet prévoit de financer 750 AGR dans les régions de San, Koutiala, Bougouni et Dioïla, avec pour objectif global d’atteindre 2000 AGR d’ici 2027. Cette initiative fait suite à la première phase du PRAPS de 2016 à 2021, qui a financé 13 800 AGR et commence à montrer des résultats positifs, comme le cas d’Adjara Sanogo. Bénéficiaire de la Phase 1 du projet, Adjara a connu un succès remarquable, passant d’un soutien initial de 3 béliers en 2018 à la gestion d’un enclos de 6 moutons et 5 vaches laitières, en plus d’autres réalisations au sein de son ménage.
Adjara Sanogo, une femme de 40 ans mariée et mère de sept enfants, partage son parcours. Vivant avec son mari, leurs enfants, la mère et le frère de son mari dans une maison en banco, elle n’a pas eu la chance d’aller à l’école. Cependant, elle avait toujours rêvé de mener une activité qui lui permettrait de subvenir à ses besoins et de ne pas dépendre constamment de son mari, qui lui-même avait des moyens limités pour couvrir les dépenses familiales.
En 2018, après avoir essayé le maraîchage et le petit commerce, Adjara a décidé de se lancer dans l’élevage. Elle a commencé en achetant une brebis dans l’objectif de la reproduire. Heureusement, la même année, le programme de financement d’activités génératrices de revenus (AGR) du PRAPS-Mali a été lancé. Elle a soumis sa demande de financement pour son projet d’embouche ovine et a été sélectionnée. Avec les fonds accordés par le PRAPS-Mali, elle a acheté trois béliers et le matériel nécessaire, y compris l’abri et les soins pour les animaux. Après six mois, elle a vendu les trois béliers pour 300 mille francs CFA. Avec cet argent, elle a acheté un bœuf maigre à 150 mille et a utilisé le reste pour répondre aux besoins familiaux.
Elle a ensuite continué avec l’embouche ovine, a vendu le bœuf bien engraissé pour 300 mille francs CFA, puis a investi dans d’autres cycles d’embouche de petits ruminants et une vache pour la reproduction et la production laitière. Sa réussite est devenue célèbre dans son village, où certains l’encouragent tandis que d’autres l’envient.
En 2023, la DRPIA de Sikasso, en charge de la coordination du PRAPS-Mali dans la région de Sikasso, l’a mise en contact avec le Projet de Développement Durable des Exploitations Pastorales dans le Sahel-Mali (PDDEPS) – Mali, qui a également un programme AGR. Avec l’aide du PRAPS-Mali, elle a obtenu du financement pour 4 vaches laitières de la part du PDDEPS.
Aujourd’hui, grâce à ces soutiens, Adjara diversifie ses activités, allant de l’embouche ovine à l’élevage reproductif et à la production laitière, en passant par la vente de bétail et de lait. Les revenus de ses activités contribuent activement aux dépenses familiales, notamment les frais scolaires, les vêtements et les soins médicaux de ses enfants. Elle vend également des moutons pendant les fêtes religieuses, ce qui lui permet de faire face aux dépenses festives de sa famille.

Adjara compte désormais 5 vaches laitières et 6 moutons, témoignant du succès de son entreprise. Son histoire illustre comment le financement des AGR, intégré à la composante 4 du projet PRAPS-2-Mali, contribue à l’autonomisation économique des femmes et des jeunes, conformément aux objectifs du Ministère de l’Élevage et de la Pêche et de ses partenaires tels que la Banque mondiale, le CILSS, la CEDEAO et l’UEMOA, visant à améliorer l’inclusion sociale et économique des femmes et des jeunes.

« En décembre 2019, grâce au financement du PRAPS-Mali, j’ai investi dans l’achat de trois béliers que j’ai ensuite nourris et revendus. Avec une partie des bénéfices, j’ai acquis un bœuf à un prix avantageux, bien qu’il fût assez maigre à l’origine. Mon objectif est maintenant de prendre soin de lui en lui fournissant une alimentation équilibrée, des soins réguliers et un suivi médical approprié. Je suis convaincue qu’avec ces efforts, il prendra du poids au cours des prochains mois et deviendra une source de profits significatifs, comme l’a mentionné Adjara ».
En 2019, j’ai commencé mon travail en tant qu’agricultrice avec 3 béliers grâce à l’aide du PRAPS-Mali. Maintenant, je possède 5 vaches laitières et 6 moutons. Grâce à l’argent que je gagne de mon travail, je contribue aux dépenses de ma famille. Je soutiens mon mari, en particulier pour les frais de scolarité de nos enfants, leurs vêtements et leurs soins médicaux quand ils sont malades. C’est ce qu’a dit Adjara Sanogo en août 2023.




Ouverture à Nouakchott d’un Atelier de partage et d’initiation des équipes PRAPS et leurs partenaires à la prise en main de l’outil cartographique d’aide à la décision.

Sous l’égide du Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) et sous la supervision de l’Unité régionale de Coordination (URC) de la deuxième phase du Projet régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS-2), un atelier d’une importance capitale a été organisé ce matin à Nouakchott. La cérémonie d’ouverture a été présidée par Monsieur Ahmed Benane, le Secrétaire permanent du Comité National du Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CONACILSS) en Mauritanie.
Préalablement à cet atelier, le Dr. Idrissa Diarra, Coordinateur national du PRAPS-2-Mauritanie, a adressé un chaleureux discours de bienvenue aux participants, mettant en exergue la pertinence de cette rencontre et les enjeux cruciaux de l’hydraulique pastorale au Sahel.
Cet atelier, d’une durée de cinq jours, sera dirigé par des experts de l’Institut de Recherches et d’Applications des Méthodes de développement (Iram) ainsi que de l’URC. Son objectif global réside dans le partage des connaissances et l’initiation des équipes du PRAPS-2, ainsi que de leurs partenaires, à l’utilisation de l’outil cartographique d’aide à la décision en hydraulique pastorale au Sahel.
Les participants à cette initiative proviennent des pays du « PRAPS » tels que le Burkina-Faso, le Mali, la Mauritanie, le Sénégal et le Tchad. Parmi eux figurent les coordinateurs de certains de ces pays (Mali, Mauritanie, Niger et Sénégal), les responsables de la Composante 2 (C2), les experts en suivi-évaluation (RSE), l’Expert en Gestion des connaissances et l’informaticien de niveau régional, ainsi que les partenaires impliqués dans la mise en œuvre du Projet dans le domaine de l’hydraulique pastorale, notamment le Ministère de l’Hydraulique et les ingénieurs spécialisés en Génie rural/Génie Civil, entre autres.
Il est à noter que cet atelier fait suite à l’étude hydrogéologique prospective sur la durabilité des points d’eau pastoraux, entreprise en octobre 2022 en collaboration avec les pays du PRAPS et leurs partenaires du Ministère de l’Hydraulique. Cette étude découle des recommandations issues des travaux d’évaluation et de capitalisation de l’expérience des pays en matière d’hydraulique pastorale, menés à la fin de la première phase du PRAPS. Ces travaux ont mis en lumière la nécessité d’améliorer la planification et la mise en place des infrastructures hydrauliques pastorales en ayant un accès plus précis aux connaissances en hydrogéologie et à la caractérisation des ouvrages adaptés à chaque zone hydro-pastorale.
À l’issue de cet atelier, en corrélation directe avec certains des résultats attendus de l’étude précédemment citée, les responsables des composantes 2 et les experts en suivi-évaluation des pays, en collaboration avec l’URC et leurs partenaires du secteur de l’hydraulique, seront en mesure de réaliser diverses requêtes à l’aide de l’outil d’aide à la décision en hydraulique pastorale. De plus, les modalités d’institutionnalisation de cet outil, incluant son intégration institutionnelle, son hébergement, ainsi que les procédures de mise à jour, seront analysés par chaque pays, et des plans d’action seront élaborés.
Enfin, des questions de recherche et d’innovation visant à améliorer la mise en œuvre des politiques en matière d’hydraulique pastorale seront abordées, et des propositions de travaux à réaliser seront formulées dans le cadre des activités des pays du PRAPS-2 et de leurs partenaires dans le secteur de l’hydraulique pastorale.
Il est important de noter que lors de la première phase du PRAPS (2016-2021), le CILSS avait élaboré un recueil des instruments juridiques relatifs au commerce, à partir duquel des actions de formation et de sensibilisation des acteurs avaient été entreprises à partir de 2018 dans chacun des six pays concernés. Toutefois, il subsiste encore une méconnaissance des textes juridiques, tant de la part des acteurs privés que de certains agents des forces de sécurité, et parfois une réticence à les appliquer.




Le Niger en première ligne pour éradiquer la Péripneumonie Contagieuse Bovine et la Peste des Petits Ruminants d’ici 2030.

Dans une démonstration éclatante de détermination, le Niger a officiellement lancé sa campagne de vaccination de masse contre la Péripneumonie Contagieuse Bovine (PPCB) et la Peste des Petits Ruminants (PPR) le 15 décembre 2023. Le Ministre en charge de l’Élevage a donné le coup d’envoi dans la commune urbaine de Birni N’Konni, marquant le début d’un effort national d’envergure pour éradiquer ces deux épizooties dévastatrices.
Les Plans Nationaux Stratégiques (PNS-PPCB et PNS-PPR) adoptés par le Niger témoignent de son engagement indéfectible à mettre fin à la propagation de ces maladies animales prioritaires. L’objectif ambitieux est de parvenir à l’éradication de la PPR d’ici à 2030, tout en contrôlant fermement la PPCB. Ces épizooties constituent un défi majeur pour le cheptel au Niger, et leur éradication est cruciale pour la sécurité alimentaire et le bien-être des communautés dépendantes de l’élevage.
La Direction Générale des Services Vétérinaires (DGSV) a pris l’initiative de superviser cette campagne de vaccination 2022-2023 avec un objectif clair : garantir que les bonnes pratiques de vaccination sont suivies à la lettre dans toutes les régions du pays. Cette mission de suivi ne laisse aucune place au hasard, englobant la vérification des conditions d’entreposage des vaccins PPR et PPCB à chaque étape de la chaîne d’approvisionnement, du niveau central jusqu’au pied de l’animal.
Le contrôle rigoureux de la chaîne d’approvisionnement sur le terrain, la reconstitution des vaccins et l’acte vaccinal effectués par les équipes de vaccination, ainsi que la gestion minutieuse de l’enregistrement des données vaccinales, sont autant de pierres angulaires de cette opération d’envergure. Les services départementaux jouent un rôle essentiel dans la transmission de ces données via KoboToolBox, assurant une surveillance efficace.
Cependant, la campagne ne se limite pas aux aspects techniques. Elle est également l’occasion d’évaluer la mobilisation des éleveurs et de recenser les défis rencontrés sur le terrain. Ces informations cruciales seront utilisées pour adapter les stratégies en cours de route, garantissant ainsi le succès de la campagne.
À l’issue de ces missions de supervision à l’échelle nationale, un rapport exhaustif est établi pour documenter l’état de mise en œuvre de la campagne de vaccination 2022-2023. Ce rapport servira de base pour évaluer les progrès réalisés dans la lutte contre la PPCB et la PPR, tout en jetant les bases d’un avenir où ces épizooties ne représenteront plus une menace pour le cheptel nigérien.
En fin de compte, cette campagne de vaccination est bien plus qu’une simple opération technique ; elle incarne la volonté résolue du Niger de protéger ses ressources animales, d’assurer la sécurité alimentaire et de réaliser des progrès significatifs vers l’éradication de la PPR d’ici 2030. C’est un engagement qui mérite notre admiration et notre soutien, car il démontre que le Niger prend des mesures audacieuses pour bâtir un avenir plus sûr et plus prospère pour ses citoyens et son bétail.




Signature d’une Convention de Partenariat entre le PRAPS-2-Tchad et l’École Inter-États des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar

Dans un événement empreint de solennité, témoin de l’engagement profond envers les enjeux cruciaux liés à l’élevage et à la production animale, le PRAPS-2-Tchad et l’École Inter-États des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar ont scellé, cet après-midi, une collaboration prometteuse destinée à façonner l’avenir de la médecine vétérinaire au Tchad.
L’objectif premier de cette convention réside dans la formalisation de la volonté commune des deux entités de mettre en place un partenariat stratégique, orienté vers l’édification d’un socle académique solide pour la formation initiale des futurs docteurs vétérinaires. Ces futurs praticiens seront recrutés grâce aux initiatives du PRAPS-2-Tchad, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives à la profession au Tchad.
Cette convention, d’une durée de quatre années, marque une étape significative dans l’histoire de la formation vétérinaire dans la région. Le PRAPS-2-Tchad, en tant qu’entité gestionnaire de cette collaboration fructueuse, s’engage à inscrire dix professionnels tchadiens, forts d’une expérience professionnelle de cinq à dix années, en troisième année de cursus universitaire dès l’année académique 2023-2024.
De son côté, l’école Inter-États des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar, établissement de renom, assume pleinement sa responsabilité dans le cadre de cette convention. Elle s’engage à dispenser une formation de haute qualité, parfaitement adaptée aux domaines de compétences spécifiques des professionnels tchadiens en question, garantissant ainsi une formation de pointe et répondant aux normes internationales.
La concrétisation de ce précieux accord de partenariat s’est faite par la signature des représentants des deux institutions majeures impliquées. Au bas du document, le Coordinateur National du PRAPS-2-Tchad, Monsieur Yacoub Ibrahin Djouma, et le Professeur Yalacé Yamba KABORET, Directeur Général de l’école Inter-États des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar, ont apposé leur signature, symbolisant ainsi le début d’une collaboration prometteuse et porteuse d’espoir pour l’avenir de la médecine vétérinaire au Tchad.
La solennité de l’événement était palpable lors de la cérémonie de signature, qui s’est tenue en présence du Professeur Abderahim Awat Atteib, Ministre de l’Élevage et des Productions Animales. Le Professeur Atteib a suivi attentivement les développements de cette cérémonie, démontrant ainsi son engagement profond envers les enjeux cruciaux liés à l’élevage et à la production animale. Sa présence a conféré à cet événement un caractère officiel et solennel, soulignant l’importance des décisions prises et des engagements pris.
Il convient de rappeler que dans le cadre des acquis du PRAPS Tchad, phase 1, visant à soutenir la formation dans le domaine de la santé, dix étudiants ont eu l’opportunité de parfaire leurs compétences au sein de cette prestigieuse institution scolaire, jetant ainsi les bases d’une coopération fructueuse qui trouve aujourd’hui son apogée dans cette nouvelle convention.




Une visite de terrain d’échange entre les équipes PRAPS-2 pour promouvoir le développement de cultures fourragères adaptées aux besoins des pasteurs et des agro-pasteurs.

Dans une démonstration de rigueur scientifique et d’engagement envers l’avancement des cultures fourragères, une visite d’échange de terrain de portée régionale a eu lieu au Sénégal, du 11 au 15 septembre 2023, dans les départements de Thiès, Dagana et Podor. Cette initiative, orchestrée par l’équipe de responsables régionaux et nationaux de la composante 2, « Gestion durable des paysages et amélioration de la Gouvernance du Programme Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel » (PRAPS), vise à créer un cadre propice aux échanges sur les modèles technico-économiques adoptés par les pays participants, dans le but de concrétiser leurs plans d’action pour le développement des cultures fourragères dans le contexte du PRAPS-2. Cette démarche illustre leur engagement indéfectible en faveur d’une meilleure compréhension et d’une action concertée dans ce domaine crucial.

Plus concrètement, cette réunion ambitionne de mettre en lumière les modèles de production fourragère actuellement en cours de développement dans les pays participants. De plus, elle s’attache à forger un consensus concernant les méthodes d’évaluation des coûts de production des fourrages, tout en se penchant sur la question cruciale de l’accessibilité des productions fourragères aux pasteurs et agropasteurs ciblés par le PRAPS-2.

Au cœur de cette rencontre se trouve un espace de partage et de dialogue privilégié, s’appuyant sur les expériences acquises et les enseignements les plus récents issus de la recherche. Les travaux ont également inclus l’examen collectif sur le terrain de quelques initiatives portées par des innovateurs, des agropasteurs et des projets, afin d’analyser leurs systèmes de production, leurs itinéraires techniques et leurs coûts de production. L’objectif final est de concevoir des éléments de feuille de route, adaptés aux besoins spécifiques de chaque pays participant, en vue de préparer la planification des activités et des ressources à inscrire au Programme de Travail et Budget Annuel 2024.

Cette rencontre a rassemblé les Responsables de la Composante 2 du PRAPS, ainsi que des promoteurs de cultures fourragères soigneusement sélectionnés. Cette collaboration s’inscrit dans le cadre d’une action conjointe avec des partenaires de recherche et de mise en œuvre renommés, parmi lesquels l’IRED/ACCEPT, le CORAF, la FAO, l’UEMOA et l’IRAM, mobilisés par la composante 2 régionale du PRAPS2 pour fournir un appui technique essentiel.
En fin de compte, cette visite a permis le partage d’expériences de terrain précieuses pour les pays participants. Elle a également permis de tester et d’améliorer des outils indispensables pour la production de fiches de références technico-économiques, tout en accordant une attention particulière à l’évaluation des coûts de production des différentes cultures fourragères soutenues par le PRAPS2. De plus, les principes et la méthode d’évaluation harmonisée de l’indicateur de résultat de cette sous-composante, à savoir la matière sèche produite par les différentes cultures fourragères, ont été partagés avec les pays, s’appuyant sur les derniers développements de cet indicateur.